J6: on retiendra juste les 3 points contre Sheffield (2-1)

                               6e JOURNEE PREMIER LEAGUE

Excellente opération pour des Reds qui rejoignent au faîte du classement, leur voisin battu pour la première fois, et profitent des faux pas de plusieurs rivaux comme Man City, Man Utd et Chelsea (partages) ; Arsenal et Villa (défaites)


Sam 24/10 à 21h00
                                           LIVERPOOL 2 – SHEFFIELD UNITED 1  

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Lawro’s prediction : Liverpool – Sheffield United 2-1 : Bien vu Old Mark !

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Face à face
# Liverpool reste sur une série de trois succès de rang contre les Blades en Premier League.
# Après une victoire 1-2 à Anfield en avril 1994, Sheffield Utd s’est incliné 19 fois sur 24 à Liverpool. Sinon : trois victoires et un nul.

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Stats d’avant-match 

LIVERPOOL
# Liverpool pourrait aligner trois matches de PL consécutifs sans victoire pour la première fois depuis mai 2018.
# Cependant, les Reds sont invaincus lors de leurs 61 dernières sorties en championnat à domicile, remportant même 27 de 28 derniers matches à Anfield. Pendant cette série, LFC a marqué 162 goals, soit une moyenne de 2,7/match, et concédé 40 ou 0,7/match.
# Liverpool a encaissé 13 buts après les 5 premières journées pour la première fois depuis 1953.
# Les 25 buts concédés par les Reds depuis la reprise en juin dernier est le 2^e plus mauvais bilan défensif de PL après Crystal Palace (26).
# Mo Salah a marqué son 100^e pour Liverpool en l’espace de 159 rencontres officielles. L’Egyptien est le 3e Red le plus rapide de l’histoire du club à atteindre le « century », après Roger Hunt (144) et Jack Parkinson (153).
# Salah et Mané toitalisent à eux deux 10 des 13 goals inscrits par L’pool.
# Roberto Firmino n’a marqué qu’un seul but en 57 tentatives à Anfield.

SHEFFIELD UNITED
# Après les cinq premières journées de PL, Sheffield U n’a engrangé qu’un point sur 15 et marqué deux fois, dont une sur penalty. Le pire total de la division.
# Les Blades sont les seuls à n’avoir jamais mené au score au cours de ces cinq rencontres initiales.
# Sheff U n’a remporté aucun de ses 5 premiers matches de la saison pour la première fois depuis 2006-07, la campagne où ils avaient été relégués en Championship.
# Depuis qu’ils ont pris la mesure de Chelsea (3-0) le 11 juillet dernier, les Blades restent sur une série de huit matches d’affiée sans victoire en PL. (1  nul, 7 défaites).
# Sheffield U a perdu 16 de ses 17 dernières confrontations avec un champion de l’élite en titre. Sa seule victoire du genre remonte à 1971-72 à Arsenal
# Lors de ses 13 derniers matches away en championnat, United n’a jamais marqué plus d’un goal. Depuis son succès sur Norwich (2-1) en décembre 2019, il n’a fait mouche qu’à six reprises, seulement.
# Billy Sharp est à un seul goal d’un « century » pour Sheffield Utd, toutes divisions confondues. Sa première réalisation date du 11  mars 2008, à l’occasion d’une victoire 2-1 à domicile face à Coventry City en championship.

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Après leur minable 1/6, les Reds ont renoué avec la victoire à l’issue d’un match plus serré que prévu et rendu compliqué par une nouvelle décision incompréhensible (péno de Fab) d’André Marriner, préposé à la VAR.
Sans briller particulièrement, L’pool peut oublier sa faible prestation, comme mercredi à Amsterdam, en récoltant les trois points. Une fois encore, les Reds nous ont laissés sur notre faim quant à la qualité du spectacle auquel il nous avait habitués, mais ils ont de bonnes excuses à faire valoir.

COMMENTS

Sur notre faim, certes, mais essayons de comprendre la raison de cette victoire étriquée et poussive.
LFC avait débuté sur les chapeaux de roue, se créant déjà une opportunité après 63 secondes lorsque Mané devançait la sortie de Ramsdale à la limite du rectangle, et glissait, peut-être trop faiblement, un cuir qui prenait la direction d’une cage désertée. Egan, revenu en trombe, sauvait les meubles en corner.
Deux minutes plus tard, on a failli assister à un exploit technique quand Trent A.-A. bénéficia d’un coup franc à proximité de la ligne médiane mais décalé sur la droite, donc à 52 m. Tout le monde s’attendait à une passe, plus ou moins longue, or « Œil de Lynx » vit Ramsdale avancé dans sa surface et expédia une frappe lobée qui allait retomber sous la transversale sans l’intervention in extremis de l’ex-gardien des Cherries.
Quel début sensationnel ! Dans les minutes qui suivirent, les Reds tentèrent avant tout d’éviter les coups de la part de Blades beaucoup trop agressifs, auteurs de quelques brutalités, histoire de montrer qu’ils ne s’étaient pas déplacés en victimes consentantes à Anfield, ce bastion inexpugnable, affichant 61 matches sans défaite du proprio.
On jouait depuis 10 bonnes minutes quand United pointa le bout du nez aux alentours de la surface d’Alisson mais Fabinho veillait au grain et sortait le ballon des pieds de McBurnie. Claire et nette comme clarinette.
 Sauf que Mr. Dean faisait comprendre que la VAR examinait la phase que nous n’avions même pas trouvée litigieuse puisque Fabulous Fab avait joué le ballon et pas l’homme et que, si un esprit chagrin avait jugé fautive l’intervention de Brésilien, elle était de toute façon commise avant la ligne fatidique.  Cela paraissait évident en visionnant l’action d’en haut, mais moins via une caméra placée dans l’axe, ce qui réduit les distances. Bref, nous étions confiants. Patatras, fort de l’avis de son assistant du Buckley Park, Mr. Dean (non, pas Bean) indiquait le point de penalty !
Eh bien, confidence, nous n’avions jamais vu siffler un péno pour si peu depuis que nous suivons le foot anglais, soit depuis 55 ans.
Premier réflexe, chercher quel est le petit mesquin en charge de la VAR…
Oups, c’est André Marriner, l’homme qui ne siffle jamais rien. Quelle mouche l’a piqué ? Il aura peut-être estimé qu’un dixième du volume de la sphère touchait la ligne du rectangle ? Et comme, contrairement au rugby, les lignes font partie de la surface, André aura soufflé à l’oreillette : « Mike, it’s a penalty ! »
Mais m’fi, dans le doute, abstiens-toi ! 
Toujours est-il que Berge, l’ex-Genkois, ne demandait pas son reste et ne laissait aucune chance à Alisson.
« Alisson ? » S’interrogeait Ph. D. ! « Tiens, tiens. Mes excuses, je ne l’avais pas remarqué. C’était pourtant Adrian qui était prévu. »
Sauf que 60 mins avant le kick-off nous vous avions fait parvenir la compo qui stipulait bien la rentrée d’Alisson ! Faut dire que depuis la présentation du match, jusqu’à la conversion du péno, soit 19 minutes, le commentateur VOO  nous parlait d’Adrian. Nous vous avions prévenus, il faut se le farcir. Perso, je le fais à raison de deux matches par journée (76 fois par saison) depuis  ma retraite en 2014. Faites le compte. Il ne faudra pas s’étonner que je souffre d’hypertension. Et Alisson (ou Adrian) n’est qu’une goutte d’eau dans l’océan.
Il n’est pas très « fair » de critiquer un ancien confrère, certes. Mais il y a des limites à tout. En fait, quand Ph. D. est au micro, je coupe le son de mon téléviseur pour ne pas me sentir mal.
Est-ce pour cela que je comprends parfaitement ce qui a pu se passer ensuite dans la tête des Reds ? Pas pour le même raison, bien sûr. Mais ce penalty injuste décidé par la VAR n’a pu que je leur remémorer ce qui s’était passé à Goodison le WE dernier. Cela commence à bien faire. Trois décisions arbitrales ahurissantes en leur défaveur en l’espace de 86 minutes, ce n’est pas rien.
Cogiter n’étant pas compatible avec jouer au ballon, les Reds mirent pas mal de temps (50 mins précisément), à effacer ces injustices de leur esprit. Ceci explique sans doute  leur prestation en dents de scie jusqu’au terme d’une rencontre à oublier. C‘est plus facile quand on en sort gagnant.
Concluons par trois notes d’optimisme, rares par les temps incertains qui courent à travers l’Europe, avec la bonne tenue de notre défense. L’absence de Virgil, conjuguée avec celle de Joël, n’est certes pas passée inaperçue mais face à des Blades qui valent mieux que leur classement, la paire Gomez-Fabinho a plutôt bien tiré son épingle du jeu. Avec le retour d’Alisson dans leur dos, ce sont déjà deux bonnes nouvelles.
L’autre nouvelle est même excellente, tous ses concurrents directs perdant des points avec une régularité inhabituelle, Liverpool partage avec des Toffees en perte de vitesse, la première place au classement et compte la bagatelle de + 4 sur Chelsea et Arsenal, + 5 sur les Spurs et Man Cty (qui ont joué une fois de moins) et + 6 sur Man Utd (idem). Pas mal pour une équipe qui ne tourne pas à plein régime.

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COMPOS
L’POOL : Alisson 6,89/7,2 ; Alexander-Arnold 6,63/6,5, Fabinho 6,79/6,4, Gomez 6,74/7,5, Robertson 6,57/7,3 ; Henderson 7,13/7,2, Wijnaldum 6,70/6,5 ; Diogo Jota 7,58/7,4 (83^e Milner 6,59), Firmino 7,11/6,9 (83e Minamino 6,25), Mané 7,43/7,5 ; Salah 7,38/7,6
Subs non utilisés : Adrian, Phillips, N. Williams, Jones, Shaqiri
Manager : Jürgen KLOPP (All) 8

SHEF UTD : Ramsdale ; Stevens, Basham, Egan ; Baldock, Lundstram (76^e McGoldrick), Berge, Ampadu, Osborn ; McBurnie, Brewster (54^e Burke)

Manager : Chris WILDER

Les notes en bleu sur 10, sont celles attribuées par les followers du site de la BBC
Les notes en rouge des Reds titulaires, uniquement, représentent la moyenne (sur 10) de celles attribuées par les médias anglais (publiées le lendemain du match).


Huis clos  – Ref : Mile Dean – VAR : ANDRE MARRINER !
Buts (assists) : 13^e Berge (pen) 0-1, 41^e Firmino (-) 1-1, 64^e Diogo Jota (Mané) 2-1
Penalty manqué : –
Jaunes : 3 (0-3) Stevens, Lundstram, Berge (SU)
Remplacements : 2 – 2
Exclusion : –
Temps additionnel : 3’ + 3’

Man of the Match : Diogo JOTA (L)
Belges : Origi (L) non repris
Ex-étrangers JPL : Berge (SU) titulaire 90’ ; Verrips (SU) sub 90’ 

Stats du match

                        LFC/SU
Possession : 62 % / 38 %
Tirs au but : 17 – 13
Dont cadrés : 5 – 2
Touchés : 877 – 591
Passes : 674 – 403
Tackles : 7 – 21
Dégagements du camp : 29 – 24
Corners forcés : 7 – 3
Hors-jeu : 2 – 0
Fautes commises : 7 – 15

Stats d’après-match
Liverpool’s Anfield comebacks

# Liverpool a remporté ses quatre dernières rencontres de championnat avec Sheffield U sur un score cumulé de 9 -1.
# Les Reds ont gagné 28 de leurs 29 dernières prestations en PL à Anfield.
# Ils sont invaincus à l’issue des 13 derniers matches à domicile, et restent même sur 9 victoires d’affilée, après avoir été menés 0-1.
# La série de 9 matches de rang sans victoire au passif des Blades est la pire en cours au niveau des 20 équipes de la PL actuelle.
# L’pool a encaissé 14 goals à l’issue de ses six premiers matches de la saison en PL. En 2019-20, il leur avait fallu 15 journées pour atteindre ce total.
# Diogo Jota est le premier Red à marquer à chacune de ses deux premières sorties à Anfield, après Sadio Mané en septembre 2016.
# Le même Sadio a un pied dans les cinq goals marqués lors de ses quatre dernières présences en PL : quatre buts et un assist.