City of Liverpool dans le détail…

Published by Michel Mawet on

Balade au sein de la Cité des Beatles

Lorsque j’ai découvert notre site web, j’ai eu directement mon attention attirée par la citation de Serge Gloumeaud, un auteur français, de Villeneuve-Loubet, que je ne connaissais point mais que j’ai aussitôt apprécié car sa description traduit parfaitement mon ressenti qui date quand même d’un demi-siècle puisque mon premier contact avec la ville, le club, les supporters, Mr. and Mrs. Everybody remonte au 1er décembre 1965.

Pour mémoire, le descriptif de Serge Gloumeaud est extrait de son ouvrage intitulé  « Sur la Route d’Anfield », un carnet de route relatant ses pérégrinations sur les bords de la Mersey. Si son amour du football l’attire inévitablement vers les lieux cultes et les fans du Liverpool FC, il pose aussi un regard étonné, amusé et souvent ému sur les particularités et l’histoire de cette ville et de ses habitants.

 «J’étais venu pour voir un stade et je repars avec le souvenir de Scousers très attachants et d’une ville unique et originale. Certes, son ciel a du caractère, ses docks abandonnés donnent froid dans le dos et ses Beatles réveillent la nostalgie d’une époque révolue. Mais désormais, sans oublier son passé, Liverpool fixe son regard vers le futur et sait apporter à l’homme de passage toutes les surprises et les émotions qu’il attend de chacun de ses voyages.»

Que l’auteur évoque la vétuste morosité des docks, prouve qu’il a rédigé son ouvrage avant l’avènement de la désignation de la City en tant que Capitale européenne de la Culture en 2008. La cause de l’incroyable embellie qui a métamorphosé une ville pour certains déprimante en une cité moderne bouillonnante de vie où l’on ne connaît pas le même sentiment d’insécurité que dans la plupart des villes continentales. Je pense en premier lieu à Charleroi et à « mon » Liège que je n’ai pas reconnu en revenant d’un séjour de dix années en Provence.

J’ai pris la liberté de citer ci et là certains extraits des célébrissimes « Routard » et « Petit Futé » car si je suis journaliste, c’est le foot qui a accaparé toute ma vie professionnelle, pas les carnets de voyages. A chacun son métier. Ces revues font appel à  des confrères autrement plus qualifiés que mézig pour effectuer ce genre de boulot. On ne leur demande pas non plus de commenter ou analyser un match de foot ou de rugby, mes deux spécialités.

L’AN 2008

« Twenty o eight » fut une date pivot dans l’histoire de la City baignée par la Mersey. Une véritable renaissance. Pour la cité industrielle durement touchée par la crise économique dans les années 1980, il s’agissait d’une consécration. Pendant une quinzaine d’années, la ville des Beatles a su panser ses plaies, se rénover et réhabiliter ses docks en jouant à fond la carte de la culture. Même si tout n’est pas encore parfait sur les rives de la Mersey, la ville fait preuve d’un dynamisme hors pair. Pendant les premiers mois de 2008, quelque trois cents manifestations célébrèrent la désignation de Liverpool comme Capitale européenne de la Culture.

Les 11 et 12 janvier, Liverpool inaugura en grande pompe les festivités de cette glorieuse année, Parmi les invités, Dave Stewart d’Eurythmics et Ringo Starr des Beatles, l’enfant du pays. Pour beaucoup, la culture à Liverpool se résume d’ailleurs aux « Quatre garçons dans le vent », qui ont grandi dans cette cité industrielle du nord de l’Angleterre. Liverpool n’avait pas bonne réputation. Ses deux clubs de football avaient beau figurer parmi les meilleurs d’Europe, la ville traînait une image grise et triste, celle d’une métropole minée par le déclin industriel, l’ultra-libéralisme de Mrs. Thatcher et le chômage de masse. Pourtant, en l’espace de quelques années, Liverpool a su renaître de ses cendres. Sa désignation comme « Capitale européenne de la Culture » récompensa des années d’efforts spectaculaires.

Prenez le port, ancien symbole de la misère industrielle de Liverpool devenu aujourd’hui l’épicentre du renouveau culturel de la ville. Jadis prospère, grâce à l’esclavage et au commerce avec les colonies, il a périclité dans les années 1980. Aujourd’hui, on ne trouve plus de navires dans l’estuaire de la Mersey. Les docks, classés au patrimoine universel de l’Unesco en 2004, ont subi une spectaculaire rénovation, emblématique des transformations de l’Angleterre contemporaine.

Au bord d’une marina, les bâtiments victoriens de l’Albert Dock abritent lofts, restos branchés, boutiques de souvenirs et la Tate Liverpool, antenne locale de la prestigieuse Tate Gallery de Londres.

Pas étonnant qu’en cette année 2015, la Ville de Liverpool a été récompensée à deux reprises. D’abord en tant destination la plus prisée d’Europe du Nord et, début décembre en qualité de ville la plus accueillante de Grande-Bretagne, ex aequo avec Cardiff (pays de Galles). Deux awards amplement mérités.

Dans son éditon du « Petit Futé », Marguerite Pilven dépeint ainsi ma ville de cœur : Liverpool enchante par un passé maritime contrasté qui apparaît dans son patrimoine architectural dense. C’est une ville pleine d’histoires, celle des Beatles, évidemment, mais aussi du Titanic et des premières transatlantiques.

(Notre estimée consœur aurait pu ajouter l’histoire de Liverpool FC, qui dans les sixties, était passé de l’anonymat de Division 2 au firmament du foot européen et mondial grâce à ce visionnaire qu’était leur manager écossais, Bill Shankly, déifié par tout un peuple red et statufié à l’entrée du stade d’Anfield Road; Ndlr).

Une légende raconte que si les Liver Birds, deux grands oiseaux sculptés surplombant la ville, venaient à s’envoler, Liverpool serait détruite. L’architecture exceptionnelle de Liverpool est le plus beau témoignage de sa frénésie d’échanges maritimes. Cet héritage unique lui a valu d’être en partie classée au patrimoine de l’Unesco. A la fin des années cinquante et au début des soixante, Liverpool devint aussi un creuset de la culture pop, concentrant jusqu’à trois cents groupes de musique, dont les Beatles. affiliés au Merseybeat. On découvre cette culture urbaine aux multiples facettes en flânant dans les rues, en poussant la porte de ses musées et de ses nombreux pubs.

La Grande Famine d’Irlande

Petit Futé poursuit en évoquant l’histoire de la ville : En raison de son activité commerciale portuaire importante déployée à échelle mondiale, Liverpool a constitué un creuset d’emplois au XIXe siècle et drainé une population multi-ethnique venue y chercher du travail.

Sa population est aujourd’hui majoritairement blanche (91 %). Pendant la seconde moitié du XXe siècle, la ville a souffert d’une baisse très importante de sa population liée à la crise de son industrie traditionnelle. Elle est ainsi passée de 846.000 habitants en 1931, puis 790.000 en 1951 à 448.000 en 1991 !

A l’inverse, la Grande Famine d’Irlande en 1841 avait vu débarquer au moins 300.000 Irlandais à Liverpool. Rien que pour la première vague de migrants. Cent trente mille d’entre eux  repartirent vers le nouveau monde. L’afflux important de cette communauté aggrava un problème de surpopulation qui sévissait déjà à Liverpool, engendrant des conséquences sanitaires néfastes : propagation de dysenterie, de choléra ou de typhus. En 1847, le gouvernement renvoya de force 15.000 Irlandais chez eux. Passée cette période de crise et au fil des générations, la communauté irlandaise (celte et catholique) s’est progressivement intégrée à celle de Liverpool (anglo-saxonne et protestante anglicane), la population de descendance irlandaise étant aujourd’hui estimée à 40 %.

Ceux qui, parmi vous, ont déjà visité et apprécié l’Irlande et sa formidable population comprendront mieux pourquoi Liverpool ne ressemble à aucune autre ville d’Angleterre. L’attitude générale bon enfant et la convivialité des Liverpudlians ont une forte connotation irlandaise. Ce n’est pas par hasard si les Scousers se distinguent par leur accent particulier. Les linguistes y ont décelé des influences de l’accent irlandais. Logique !

Deux cathédrales

En Angleterre, le moindre village est doté d’une église, au moins. La plupart du temps, on en trouve deux, voire trois : une anglicane, une protestante et, parfois, une catholique. La cathédrale reste cependant toujours anglicane. De ce point de vue, Liverpool est tout à fait exceptionnelle puisqu’elle est l’unique ville du pays à posséder une cathédrale catholique en plus de sa cathédrale anglicane. L’importante immigration d’Irlandais qui a suivi la famine de 1847 a eu pour conséquence d’augmenter considérablement la population et de créer une communauté catholique très importante. Cet arrivage massif ne fut pas sans conséquence dramatiques sur la vie sociale de la ville, créant une concurrence à la main d’œuvre locale et exacerbant les tensions religieuses.

En 1850, le pape Pie IX rétablit la hiérarchie catholique en Angleterre et un diocèse catholique fut créé à Liverpool. Il s’ensuivit un projet de construction d’une cathédrale catholique qui ne verra le jour qu’en 1933. Côté protestants, un anti-papisme radical a pour effet d’aggraver encore les tensions. En 1909, une procession religieuse jusqu’à l’église catholique St-Joseph dégénéra en une émeute violente qui dura cinq jours.

La tension entre les deux églises se poursuivit jusqu’au milieu du XXe siècle. Ces 150 ans d’animosité trouvèrent enfin leur terme grâce à l’évêque anglican David Sheppard et à l’archevêque catholique Derek Worlock qui œuvrèrent ensemble à une pacification des deux Eglises. Leur entente fut telle que la presse locale les affubla du surnom de  « fishy chips ». Leur engagement en faveur des plus démunis fut également remarquable, au point qu’ils seront mal vus par  les mouvements conservateurs (aile droite) et plus particulièrement Margaret Thatcher. La visite de Jean Paul II en 1982, consacra officiellement le travail de ces deux hommes d’Eglise.

En 2005, ce miracle du Merseyside fut commémoré par l’érection de la « Statue Sheppard-Worlock », sur Hope Street, à mi-chemin entre les deux églises.

Un recensement effectué en Angleterre et au pays de Galles en 2009, dénombrait 5,2 millions de catholiques, soit pratiquement 10 %  de la population. Mais c’est à Liverpool qu’on trouve le pourcentage le plus élevé de catholiques avec 46 % !

A cet égard, saviez-vous qu’à l’origine des deux grands clubs de la Mersey, Everton FC, en bleu, n’alignait que des catholiques, alors que Liverpool FC, en rouges, n’accueillait que des protestants. Un phénomène comparable à la rivalité religieuse qui a fait rage 150 années durant entre les Rangers, catholiques et le Celtic, cercle protestant.

A Liverpool, je pensais cette époque révolue mais ce 28 novembre, veille du match Liverpool v Swansea, je m’étais égaré dans le centre ville, noyé sous le déluge, et demandai mon chemin à un couple de Scousers. La jeune dame me prit par le bras et me conduisit jusqu’à l’endroit que je recherchais, son mari suivant dix mètres derrière. En la remerciant pour son amabilité, j’osai lui demander si elle irait au match le lendemain. Elle me répondit : « No Sir, je suis catholique donc je supporte les Toffees ! » La religion a donc encore son mot à dire dans le pays du foot.

« Music »

Le nord-ouest de l’Angleterre abrite deux capitales culturelles du pop rock : Liverpool et Manchester.  La première est le berceau du Mersey Beat. Ce genre musical débarqua sur les côtes de Liverpool plus tôt que partout ailleurs, les matelots rapportant des disques de leurs voyages aux USA. Il s’ensuivit une floraison de petits groupes locaux dits Merseybeat. Ce dernier publiait son fanzine éponyme dont on trouve des exemplaires au Beatles Museum, le groupe y ayant été assimilé à ses débuts.

Qui pense Liverpool pense automatiquement Beatles. Un océan d’encre a été versé pour conter leur histoire et nous n’avons pas l’intention de vous la ressasser. Toutefois, il est utile de vous remémorer comment est né ce groupe le plus célèbre de l’histoire mondiale de la musique.

Au début des fifties, Paul McCartney et John Lennon grandissent dans cette ville influence par le rock américain et vouent une véritable admiration envers Elvis Presley, leur idole. Leur histoire commune débute en 1957 lorsqu’ils décident de former un groupe avec George Harrison : The Quarry Men.

Pete Best, le premier batteur des Beatles les rejoints. Avant de se produire au Cavern, le manager du quatuor lui conseille de fourbir ses armes à Hambourg ! Entre 1960 et 62, les Fab Four se produisent environ trois cents fois dans des clubs dénicheurs de jeunes talents et enregistrent leur premier single : « My Bonnie ». Forts de cette expérience de la scène dans ce port sur la Baltique, à l’époque ville du sexe, de la drogue et du Rock ‘n Roll en Europe, ils rentrent à Liverpool et s’installent au Cavern Club. En cette même année 1962, Pete Bete est remplacé par Richard Starkey, alias Ringo Starr et le groupe enregistre « Love Me Do », son premier 45 tours, qui connaît un succès phénoménal. La suite de cette fabuleuse histoire est connue de tous.

A l’ombre des Beatles, Billy Fury, un crooner liverpudlian, conquiert le cœur des femmes dès 1960 mais il fera surtout carrière aux Etats-Unis. Sa statue que l’on prend souvent pour cette d’Elvis Presley a été érigée à l’Albert Dock, tout près de notre hôtel Ibis habituel.

Y N W A

Gerry & the Pacemakers sont les autres grandes célébrités locales des golden sixties. Ce groupe beaucoup moins connu que les Beatles sur le Continent est célèbre outre-Manche et même outre-Atlantique. Originaire de Liverpool, il essuie également les plâtres à Hambourg. La composition la plus connue du groupe s’intitule Ferry Cross the Mersey. On peut l’entendre lors de la traditionnelle croisière en ferry sur la Mersey. En 1963, leur reprise du standard, interprété notamment par Elvis Presley et Frank Sinatra,You’ll Never Walk Alone, connaît immédiatement un succès phénoménal. Il devient rapidement l’hymne officieux, puis officiel, des supporters de Liverpool FC. Au stade d’Anfield Road, quelque 50.000 personnes le chantent à l’unisson au début et juste avant la fin de chaque match des Reds. De même qu’à chaque déplacement. A son tour, le Celtic Glasgow adopte le YNWA qui, peu à peu, va devenir l’hymne du football dans le monde entier. Il faudra néanmoins près de quarante ans avant que les stades belges, comme le Jan Breydel de Bruges, le passe systématiquement avant chaque match. Les Néerlandophones pratiquant généralement mieux la langue de Shakespeare que les Wallons, le YNWA est beaucoup plus honoré en Flandre qu’au sud du Royaume. Toutefois, tous les footeux du monde savent que pour entendre le seul vrai et unique You’ll Never Walk Alone, celui qui fait se dresser les poils sur la peau, c’est à Anfield Road qu’il faut se rendre. Un pèlerinage. Comme un musulman va à La Mecque.

FOOT ET HIPPISME

                                          
Si le foot est, grâce à Liverpool FC, Everton FC et, dans une moindre mesure à Tranmere Rovers (Birkenhead), le sport-roi en Mersyside, deux autres sports y sont également très populaires.

Qui n’a jamais entendu parler ou vu sur le BBC le Grand National d’Aintree ? Cette course hippique de steeple-chase draine chaque année, un samedi après-midi du début du mois d’avril, quelque 100.000 spectateurs dans la banlieue nord de Liverpool, à six miles du Centre ville. Elle se dispute chaque année depuis 1836, sauf entre 1941 et 1945. La distance parcourue est d’environ 4 miles et 856 yards (environ 7,25 km) et parsemée de 30 obstacles.

C’est la course mettant en jeu le plus d’argent en Grande-Bretagne, l’édition de 2009 rapportant 900.000 livres sterling au vainqueur. Cette course est extrêmement populaire même auprès de personnes qui ne regardent ou ne parient pas le reste de l’année.

Comme les corridas, le Grand National a ses partisans inconditionnels mais aussi beaucoup de détracteurs en raison de la difficulté du parcours occasionnant de nombreux accidents. Certaines sociétés de protection des animaux militent pour son interdiction. En 162 éditions, il y a eu 58 chevaux blessés mortellement, quatre d’entre eux lors d’une seule édition, celle de 1954. Un jockey, George Ede, a aussi perdu la vie à la suite de ses blessures de la course de 1870.

Enjoy the City !

                                     “WHY I LOVE LIVERPOOL”

I love the fact you can walk into any pub and make a friend within a minute, who’ll buy you a beer if you look like you need one.

I love the look on people’s faces, when they step out of Lime Street into Liverpool for the first time and see St Georges Hall.

I love the way you can look up and see three centuries worth of architecture all around you.

I love the way if you stand in the right place in the morning you can see the sun rise between the Liver birds.

I love the fact we have two brilliant football teams whose fans ‘hate’ each other, but deep down we love each other and couldn’t live without them.

I love the way the city has reinvented itself without any investment from the government.

I love the way we look out towards Dublin and New York and don’t look back towards Manchester or London.

I love the way students come and never leave because they fall in love with the city.

I love the fact you can walk through town and hear dozens of different languages from dozens of different countries, and no one cares where you are from, as long as you’re friendly.

I love the fact no-one cares what you do for a living, how much money you have or what car you drive. They only care if you’re a decent person.

I love the way every time you go into town there’s a new independent bar, pub or restaurant popped up.

I love the fact we have a world class shopping centre, but the best shops are the little boutiques and antique stores dotted around the place.

I love the way you see sons taking their mums for a drink, and daughters treating their dads to a pint.

I love the spray from the Mersey when you get the ferry over to the Wirral.

I love the fact there’s world class fishing on the Mersey and people flock from miles away to wet a line.

I love the fact racism is near non-existent here now, most of us learn to get along and respect each other from the moment we’re born.

I love the way we have our own language and every year a plethora of new words is added to it, and only we get it.

I love the fact that wools exist and the banter we have with them.

I love the fact we have 100’s of pubs, each one full of characters and thousands of stories.

I love the way we embrace our history, be it good or bad, and we actually learn from it.

I love the fact we boast the band that gave birth to modern music, and the fact we know Ringo is a knob.

I love the fact we have our own dish, the famous scouse, and know it isn’t complete without red cabbage and beetroot.

I love the fact we have Lamb Bananas and no-one knows what they’re about…and no-one cares, they’re just boss.

I love the fact we say ‘boss’.

I love the fact footballers fall head over the heels with the city, and when they leave talk about how much they loved it.

I love the fact Samuel L Jackson LOVES the place.

I love the way insulting people is deemed as a form of endearment here, knob ‘ed.

I love the golden sands of Formby and the Alpine forest that grows behind it.

I love the way every tourist comes away completely shell shocked as to how beautiful the city is and how friendly the people are, wondering where the bad reputation comes from.

I love the fact on any given day the city is full of beautiful well dressed women, creating a plethora of colour, even on a cold winter’s day.

I love the way the Tories HATE us, because we’re one of the few cities with the balls to stand up to them.

I love the way the people close ranks in times of tragedy and vehemently seek justice where justice is required.

I love the fact the same busker has been playing the same song on the same guitar in Lime St subway for the last 18 years.

I love how everyone knows who ‘Plinkity Plink’ is and worries about what happened to him.

I love the fact we kept and looked after a bombed church, which now hosts concerts and art displays.

I love the fact you can have a full blown conversation with random strangers.

I love the fact everyone says ‘please’ and ‘thank you’.

I love the fact if you drop money on the floor someone will pick it up and chase you down the road to give it back.

I love the fact our homeless people have a bittersweet sense of humour and will always have a laugh and joke with you, even if you can’t give them any money.

I love the fact we have two world class cathedrals from two separate religions and the road that joins them is called ‘Hope Street’.

I love the way you can walk into a pub and find an artist, lawyer, doctor, plumber and barman all talking about football.

I love our parks and the simple joy that can be taken by walking round them on a summers day.

I love the way many ‘firsts’ of this ‘golden age’ stem from the city and it’s infamously innovate people.

I love the way comedians are terrified of performing here, because most of the audience are funnier than them.

I love the fact we’re not English, we’re Scouse.

I love the fact that the men here know piercings are strictly for women.

I love the fact our gay quarter is full of lads on the pull.

I love the fact we have the best Chinese restaurants outside of China.

I love the fact our 6 year old kids are wittier than most people in the country.

I love the fact that for women, dressing casual is putting makeup on and sticking your hair in rollers, then walking around in your pyjamas.

I love the way we can makes jokes and laugh at our own expense.

Most of all, I love the fact you’re treated like you’re part of one massive family, whether you were born here, moved here or are just embracing the warmness this great city offers.

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