J21: nouvelle promenade londonienne du côté des Hammers
21e JOURNEE PREMIER LEAGUE
Dim 21/01 à 17h30
WEST HAM UNITED 1 – LIVERPOOL 3
5e vs 4e
Lawro’s prediction : WEST HAM UTD – LIVERPOOL 1-2
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Team news
§ David Moyes ne signale aucune indisponibilité parmi son noyau. Le transfert de Jesse Lingard (Man Utd) ne sera pas enregistré suffisamment tôt pour qu’il entre en ligne de compte dans la sélection des Hammers.
§ A Anfield, on espère que la blessure de Matip à une cheville ne sera pas trop grave. Le Camerounais va passer un scanner.
Face à face
# West Ham reste sur neuf matches sans victoire face aux Reds (2 nuls, 7 revers), leur pire série depuis celle de 10 rencontres de rang disputées entre septembre 2000 et janvier 2007.
# La dernière victoire des Londoniens sur les Merseysiders date de février 2016. C’était le replay d’un 4e tour de FA Cup.
# Liverpool est invaincu après ses quatre visites au London Stadium (3 victoires, 1 partage).
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Stats d’avant-match
WEST HAM
# West Ham est le seule des 20 équipes de PL à n’avoir obtenu aucun penalty. Espérons « què ça doure » encore 90’ !
# Les Hammers ont remporté les six premiers matches TCC de l’année calendrier pour la première fois de leur histoire !
# Les Londoniens pourraient égaler leur record club, en alignant cinq victoires de rang en Premier League, établi il y a quinze ans.
# Ils ont déjà atteint leur total de victoires de la saison passée (10) sachant que les huit dernières ont été obtenues par un but d’écart.
# Ce total de 35 points après 20 journées est le plus élevé depuis la saison 1985-86, lorsque les Hammers avaient terminé à la 3e place en PL.
# Les sept goals marqués par Tomas Soucek ont rapporté 10 points aux siens.
# David Moyes reste sur six rencontres sans victoire en PL face à Jürgen Klopp. Cinq défaites et un partage lorsque l’Ecossais était à la barre de Sunderland (2-2) en janvier 2017.
L’POOL
# La victoire des Reds sur les Spurs, jeudi, a mis un terme à leur calamiteuse série de quatre matches sans marquer.
# Ils pourraient remporter deux succès de rang en déplacement pour la première fois cette saison.
# Les trois victoires away de LFC cette saisons ont été enregistrées à Londres (Chelsea, Palace et Tottenham)
# Mo Salah n’a pas scoré pour LFC depuis six matches. Sa plus longue série négative pour le club.
# L’Egyptien a fait mouche à sept reprises en sept présences face aux Hammers, tandis que Sadio Mané en a inscrit cinq en autant de rencontres.
# Jeudi, James Milner a disputé son 550e match en championnat. Dimanche, Gini Wijnaldum atteindra le cap des 200 rencontres en PL. Tous deux ont effectué le même nombre de sorties pour Liverpool : 161. (Stats personnelles)
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Cette fois, c’est certain, on a retrouvé l’équipe championne
6/6 et 6 buts marqués en déplacement chez deux concurrents directs, Liverpool remonte sur le podium et en prenant la mesure de Man City dimanche prochain, il aurait en ligne de mire son principal adversaire, grand prétendant à sa succession.
COMMENTS
Après avoir titré, en semaine : « Ce n’était donc qu’une question de confiance », nous n’étions pas trop rassurés. N’était-ce pas prématuré, voire présomptueux de notre part ? Et si ce n’était encore qu’un « one shot », tel celui, énorme, tiré à Palace ?
Nous sommes désormais rassurés, on nous a rendu « notre » Liverpool adulé. Celui qui, depuis des décennies, nous a donné tellement d’émotions, celui qui nous a fait exulter, bondir de joie en nous écriant « Yessss ! » et qui nous a procuré un bonheur indicible.
Des réactions en hibernation mais retrouvées en ce dernier jour de janvier, à l’occasion de trois phases de jeu absolument parfaites, trois chefs d’œuvre concrétisés par autant de buts d’anthologie signés Mo Salah (x2) et Gini Wijnaldum. A montrer dans toues les écoles de foot. Et pourquoi pas dans les autres ?
Toutefois, il a fallu patienter. Longtemps. Quarante-cinq minutes, quelque peu « boring » avec une seule équipe qui jouait et l’autre qui la regardait jouer. Quasi en toute décontraction, puisque la domination outrancière avec 70 % de possession, des visiteurs ne débouchait sur rien de concret. Comme ce fut trop souvent le cas ces derniers temps. Rendez-vous compte, la première tentative des Reds est survenue dans le temps additionnel de la période initiale avec une frappe cadrée de Mo, sans danger pour Fabianski.
La lente résurrection de Divock
Après le grand récital classique à Tottenham, on en était revenu au petit bal musette de quartier. Bien faire circuler le cuir, voire le monopoliser ne sert à rien si personne ne prend ses responsabilités. Bon, sans Mané (la surprise du chef) et sans Firmino, Salah pouvait-il vraiment s’appuyer sur Origi ? Pas vraiment. Titularisé pour la 2e fois cette saison (après une prestation calamiteuse contre Burnley) notre « chouchou » belge sort doucement du néant mais son manque d’explosivité est encore plus visible et préjudiciable à son encontre qu’à l’époque qui fit de lui une légende vivante d’Anfield.
Après la pause (49e), Divock réussira un joli débordement sur le flanc gauche et adressera un excellent centre vers Salah qui sera devancé par Cresswell. Et à propos de « devancé », c’est précisément ce que l’on reproche à notre Diable oublié. Aux 7e et 28e minutes, son insuffisance de réaction sur des centres lui adressés par Thiago et Trent, ont permis à Ogbonna de sauver les meubles. Trop passif, notre Divock. Sa carence de spontanéité réactionnelle constitue un sérieux handicap qu’il ne parvient plus à surmonter.
L’occasion d’Antonio et la montée de Jones pour Milner
Ce sont deux autres équipes, autrement plus déterminées, qui ont repris possession de la pelouse du London. On se demande souvent quels sont les mots que peut prononcer Klopp dans le vestiaire. Notre ami Michel Mawet, qui a lu sa décevante bio, nous confiait qu’il n’avait rien appris à son sujet alors qu’il aurait voulu savoir, entre autres choses, pour quelle raison l’Allemand rentrait en courant sous le tunnel à la mi-temps. Nous aussi. Nous craignons ne jamais le savoir.
Comme à Chelsea, Palace ou Tottenham, les Reds allaient montrer à ces Londoniens qui leur réussissent si bien, de quel bois ils se chauffent. Et pourtant, une phase a failli tout gâcher. Le moment psychologiquement déterminant qui change le cours de l’histoire… d’un match. Ou qui aurait pu changer puisque dans ce cas nous utiliserons le conditionnel passé.
56e : la plus belle opportunité du match pour les Hammers, quand Michail Antonio se joue de Milner et de notre défense centrale passive sur ce coup-là, pour frapper à la retourne un tir enroulé qui lèche littéralement le poteau gauche d’Alisson pantois. A 1-0, ce n’était évidemment plus le même match.
Piqué au vif, Liverpool réagit immédiatement. Klopp fait monter Curtis Jones. Le jeune homme, qui n’a disputé qu’un quart d’heure sur les trois dernières rencontres, a faim. Et cela se voit dès sa première touche de balle. Sa montée au jeu coïncide avec le premier des trois chefs-d’œuvre que nous nous devons de passer en revue.
Un triptyque digne de chefs-d’œuvre d’art classique
57e : Jones arrache le ballon aux Hammers, remonte dans l’axe, donne dans le couloir de droite à Trent A.-A. qui cède à Shaqiri. Le Suisse remet à Jones qui trouve Salah à la limite latérale droite du rectangle. Mo se faufile entre trois défenseurs et décoche une frappe enroulée qui se loge dans la lucarne opposée (0-1).
67e : corner de la droite pour West Ham. Firmino intercepte le centre de la tête en direction d’un Trent entièrement retrouvé. Il avance quelques mètres et grâce à une formidable lecture du jeu, adresse une longue diagonale dans la foulée de Shaquiri qui file sur le flanc gauche. Ce dernier donne en première intention (quelle vista, quelle technique en mouvement), ce que l’on nomme en rugby un coup de pied de recentrage, qui atterrit au point de penalty où débouche Mo Salah. L’Egyptien contrôle du droit et, du gauche, glisse hors de portée de Fabianski, sorti aux 6 mètres (0-2). Chirurgical ! En trois passes. Une reconversion offensive qui a duré précisément 14’’6 chrono, images de la BBC à l’appui. De ce but, on ne sait ce qu’il convient d’admirer le plus : la diagonale de Trent, le centre précis en un temps de Shaq ou la finition de Mo ? Impossible à trancher.
84e : Liverpool gère les dernières minutes en monopolisant le ballon depuis bientôt deux minutes, réduisant les Hammers au rôle de spectateurs. Nous serions curieux de connaître le nombre de passes qui a précédé ce 3e but collectif aussi extraordinaire que les deux précédents. Cette passe à… 20 qui donne le tournis aux Hammers se termine comme suit : Gini > Jones > Ox > Mo > Ox > Trent > Firmino > Ox > Firmino. Le Brésilien pénètre dans la surface et peut tenter sa chance mais, altruiste comme toujours, il cède à Gini qui n’a plus qu’à déposer le cuir au fond (0-3).
Voici venir Seagulls et Bleu Ciel : un 6/6 et tout est possible
West Ham réduira l’écart mais ce ne sera que pour l’honneur. Trop tard pour contester une victoire somptueuse de leur invité qui, mine de rien, profite des résultats décevants de ses concurrents directs pour se replacer à une semaine de la visite de Man City à Anfield. Et si l’ogre bleu ciel perdait des plumes à Burnley ce mercredi ?
YNWA
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COMPOS
WEST HAM (4-2-3-1): Fabianski, Coufal, Dawson, Ogbonna, Cresswell, Soucek, Rice, Bowen (79e Fredericks), Benrahma, Fornals (62e Yarmolenko), Antonio (79e Noble)
Manager : David MOYES (Eco)
L’POOL (4-3-3): Alisson 73,5/71, Alexander-Arnold 76/72, Phillips 80/81, Henderson 78777, Robertson 75/70, Thiago Alcantara 75/72, Wijnaldum 78/77, Milner 74,5/70 (56e Jones 76/73), Shaqiri 75/73 (69e Firmino 75/74), Origi 64/53 (80e Oxlade-Chamberlain 69/64), Salah 87/91
Manager : Jürgen KLOPP (All)
Subs non utilsés : Adrian, Kelleher, Minamino, Rhys Williams, Tsimikas, Neco Williams
Les notes des Reds en bleu, sur 100, sont celles attribuées par les followers du site de la BBC
Les notes en rouge représentent la moyenne (sur 100) de celles attribuées par This is Anfield.
London Stadium – Huis clos – Ref : Jonathan Moss – VAR : Craig Pawson
Buts (assists) : 57e Salah (Jones) 0-1, 68e Salah (Shaqiri) 0-2, 84e Wijnaldum (Firmino) 0-3, 87e Dawson (-) 1-3
Penalty manqué : –
Jaunes : 2 (2-0) Soucek, Rice (WHU)
Remplacements : 3 – 3 (2 assists, Jones et Firmino)
Exclusion : –
Temps additionnel : 1’ + 3’
Man of the Match : Mohamed SALAH (L)
Belge : Origi (L) titulaire, remplacé 80e
Ex-étrangers JPL : –
Stats du match
WHU/LFC
Possession : 33 % / 67 % (30/70 au repos)
Tirs au but : 8 – 14
Dont cadrés : 2 – 5
Touchés : 510 – 900
Passes : 351 – 762
Tackles : 15 – 13
Dégagements du camp : 12 – 13
Corners forcés : 6 – 5
Hors-jeu : 2 – 1
Fautes commises : 7 – 8
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Stats d’après-match
# Liverpool a gagné davantage de matches contre West Ham que face à tout autre club de Premier League (31). Seul Arsenal a fait mieux contre les Hammers : 32 succès lors de derbies londoniens.
# Avec 4 victoires et un partage, LFC est devenu la 2e équipe à rester invaincue en cinq visites au London Stadium après Manchester City (4 succès, un nul, également).
# Les Reds adorent Londres. Ils n’ont perdu qu’un seul de leurs SEIZE derniers déplacements en Premier League dans la capitale : 11 succès, 4 partages). Cette saison, ils ont réalisé un 4/4, à Chelsea, Palace, Tottenham et West Ham (15 buts à 2).
# David Moyes reste sur 14 rencontres de PL sans victoire avec Liverpool (4 nuls, 10 défaites) et même sur cinq défaites de rang à la barre de West Ham Utd.
# Mo Salah est devenu le premier joueur de LFC à marquer au moins 20 buts lors de quatre saisons consécutives, toutes compétitions, depuis Ian Rush (six fois de rang de 1981-82 à 1986-87).
# L’Egyptien a inscrit neuf goals en championnat contre les Hammers. Son meilleur total face à un club de PL.