Commentaires, techniques et analyse de la 12e journée de Premier League par Claude Henrot

Published by Michel Mawet on

12e JOURNEE PREMIER LEAGUE

 

LES AUTRES MATCHES

 

Un savant mix entre l’enthousiasme de Liverpool et la technique de Manchester City fait de Leicester l’équipe la plus attrayante de cet automne en Premier League.
Les Foxes ne sont plus candidats au top 4 mais bien au titre de champion.

Youri Tielemans, qui s’y sent comme un poisson dans l’eau, et Dennis Praet ne pouvaient mieux tomber. 
Cette formation de Brendan Rodgers, absolument terrific, est de loin supérieure à celle qui créa la plus grosse surprise de l’histoire du foot anglais en 2015-16.
En balayant Arsenal (le score n’est pas significatif de sa supériorité), Leicester s’installe provisoirement à la 2e place au classement côte à côte avec les Blues du Bridge

Journée noire pour trois des clubs londoniens : Spurs, Gunners et, surtout Hammers, ne parviennent pas à sortir du trou dans lequel ils sont plongés depuis des semaines. Si Pochettino ne semble pas être inquiété, Pellegrini et Emery pourraient passer à la trappe très prochainement. A Leicester, les fans des Foxes ont chanté à l’adresse du manager basque d’Arsenal : « You’ll getting sacked in the morning » (Tu seras viré demain matin).
Affaire(s) à suivre…


Norwich ne s’est jamais remis de sa victoire sur Man City. Les Canaries sont désormais les derniers de la classe.

Sixième succès de rang pour Chelsea. La méthode Frank Lampard porte se fruits.

Burnley passe trois goals à un West Ham sans âme. Les Clarets auraient pu en inscrire le double !

Newcastle sort la tête de l’eau. Son 7/9 les propulse d’un siège de relégable à la 13e place. Idem pour les Wolves qui, alignant sept matches sans défaite, se retrouve 8e à un point de la 5e place

Une volée de Richarlison sauve la tête de Marco Silva, lequel affirme n’avoir jamais été sur la sellette.

Sheffield Utd est bel et bien l’invité surprise de ce premier quart de championnat. Les Blades emmènent un imposant peloton de poursuivants largement distancés par les quatre fuyards.

                                                                    @§@

Ven 08/11 à 21h00
                                                          NORWICH CITY 0 – WATFORD 2

Watford tient enfin son premier succès et cède la lanterne rouge à Norwich, sa victime de vendredi soir. Les Hornets ont pourtant terminé ce (déjà) match de la peur à 10, après le 2e jaune écopé par Christian Kabasele. Les Canaries du Norfolk (1/21) peuvent se faire du mouron.
Il n’a fallu que quelques secondes à Deulofeu pour profiter d’une perte de balle de Buendia et passer en revue la défense locale avant de fusiller Krul, le portier néerlandais, dont la spécialité est d’arrêter la plupart des penalties accordés contre les siens.
Malgré les positions peu favorables des protagonistes, ce match à 6 points était plutôt agréable à suivre, avec toutefois une nette supériorité des banlieusards londoniens. Ceux-ci tuaient le match à la 52e sur une action menée par Hughes qui alertait Deulofeu sur son flanc gauche. Le centre de l’ex-Barcelonais trouvait Andre Gray lequel talonnait le ballon au fond des filets de Krul. Reprise bizarre mais efficace.
Treize minutes plus tard, Andre Marriner dont nos commentateurs se plaisent à ressasser à chaque match qu’il dirige, qu’il est « le ref qui ne siffle jamais rien » jaunissait Christian Kabasele pour la seconde fois. Une exclusion un peu sévère à notre gré. Mais ce n’est pas nous qui arbitrons. A 10, les Hornets ont logiquement songé à gérer leur avance et ont réussi parfaitement dans cette mission malgré un sursaut tardif des Canaries. 

Technique

27.074 spectateurs  – Ref : Andre Marriner

Buts (assists) : 2e Deulofeu (-) 0-1, 52e A. Gray (Deulofeu) 0-2 
Penalty manqué : –
Jaunes : 5 (1-4) Vrancic (NC) / Kabasele x2, Hughes, Masina (W)
Exclusion : 65e Kabasele (W), 2e jaune
Temps additionnel : 3’ + 5’       


Man of the Match : Gerard DEULOFEU (W)                                     

Belge : Kabasele (W) titulaire, exclu 65e                                                                       

Ex-étrangers JPL : Cathcart (W) titulaire 90’    

 

Stats du match

Possession : 66 % / 34 %                                            

Tirs au but : 17 – 12        

Dont cadrés : 5 – 2
Corners forcés : 10 – 4                                 

Fautes commises : 7 – 13    


Sam 09/11 à 13h30
                                                         CHELSEA 2 – CRYSTAL PALACE 0

La 300e rencontre de Roy Hogdson en tant que manager d’un club de Premier League n’a pas porté chance au  doyen des managers de l’élite. Trois cents games à 72 ans, c’est peu mais faut-il rappeler que le bougre a coaché dix clubs étrangers et quatre équipes nationales !
Le premier derby londonien inscrit au calendrier des Blues mettait aux prises une équipe de youngters talentueux à un onze particulièrement expérimenté, ce qui a permis aux Eagles de résister relativement facilement aux assauts répétés des Blues. Ils ont tenu jusqu’au repos mais ont dû s’incliner après 6 minutes en seconde période quand un slalom d’un Kovacic en verve, suivi d’une somptueuse déviation de Willian, plaçait Abraham en position de conclusion. Mérité.
Il fallut patienter 27 autres tours de chrono pour que Chelsea assoie son succès. Une frappe de « noss’ Mitchy » monté 6 minutes plus tôt, était contrée et aboutissait devant Pulisic dont le heading plongeant trompait Guaita. La victoire est revenue logiquement à l’équipe la plus entreprenante. C’est la 6e de rang pour Frank Lampard, ce qu’aucun manager anglais n’avait réalisé depuis Alan Pardew (Newcastle) en avril 2012.

Nous ressassons chaque semaine notre aversion totale vis-à-vis de la VAR et de ses décisions parfois à l’encontre du bon sens et du jeu. Mais ce n’est pas une raison pour réclamer des pénos pour des soit-disant « hands » dans la surface comme l’a fait à plusieurs reprises le commentateur de VOOsport World. Faut pas exagérer. La majorité des refs britanniques reste heureusement fidèle à l’ancienne règle, il n’y a péno que lorsque le bras (la main) va au ballon et non l’inverse. Une décision conforme à la logique mais toujours sujette à interprétation puisqu’elle est prise par un homme et non par une machine.
 

Technique

40.525 spectateurs  – Ref : Mike Dean

Buts (assists) : 52e Abraham (Willian) 1-0, 79e Pulisic (-) 2-0
Penalty manqué : –
Jaunes : 5 (3-2) Emerson, Kovacic, Wiilian (C) / Zaha, McCarthy (CP)
Exclusion :
Temps additionnel : 4’ + 4’     


Man of the Match 
: Mateo KOVACIC (C)                                       

Belges : Batshuayi (C) sub, monté 73e / Benteke (CP) sub 90’                                                                    

Ex-étrangers JPL : Milivojevic (CP) titulaire 90’ ; Kouyaté (CP) titulaire, remplacé 82e    

 

Stats du match

Possession : 60 % / 40 %                                            

Tirs au but : 23 – 3       

Dont cadrés : 5 – 1
Corners forcés : 7 – 0                                 

Fautes commises : 9 – 17   


Sam 09/11 à 16h00
                                                       BURNLEY 3 – WEST HAM UNITED 0

Confortable succès des Dyche’s boys face à des Hammers à la dérive dans un mini-derby entre Clarets and Sky. Confortable et plus que mérité puisque ce score aurait bien pu être de 6-0, voire 7-0 sans les quatre saves de derrière les fagots de Roberto, le gardien espagnol (35) réserviste de Fabianski. Roberto a largement racheté son erreur sur le 3e goal quand il avait boxé le cuir dans ses propres filets. Qui plus est, à 1-0, la VAR a annulé un but de Wood pour un hors-jeu  de quelques centimètres. Lamentable !
Toutefois, le Néo-Zélandais a pris sa revanche en inscrivant peu après un autre but tout à fait valable celui-là (2-0). Sixième sortie sans victoire pour West Ham qui a dépensé une fortune pour bâtir une équipe capable de titiller le Big Six et se retrouve en 16e position !
Manuel Pellegrini, ex-champion d’Angleterre à la barre de Man City, trouvera difficilement le sommeil ces prochaines nuits.
 

Technique

20.255 spectateurs  – Ref : Kevin Friend

Buts (assists) : 11e A. Barnes (Tarkowski) 1-0, 44e Wood (McNeil) 2-0, 54e Roberto Jimenez (own goal) 3-0 
Penalty manqué : –
Jaunes : 3 (2-1) Mee, Westwood (B) / Fredericks (WHU)
Exclusion :
Temps additionnel : 3’ + 7’   


Man of the Match 
: Dwight McNeil (B)                                     

Belges : –                                                                    

Ex-étrangers JPL : Vydra (B) non repris    

 

Stats du match

Possession : 40 % / 60 %                                            

Tirs au but : 14 – 7         

Dont cadrés : 12 – 4
Corners forcés : 11 – 4                                 

Fautes commises : 17 – 10    


                                              NEWCASTLE UNITED 2 – BOURNEMOUTH 1

Fameux bol d’oxygène pour des Magpies encore en position de relégables il y a trois semaines et qui viennent d’engranger 7 pts sur 9, ce qui les propulsent à la 11e place, une unité devant Tottenham et Everton !
Ayant recouvré un mental à tout épreuve après sa victoire au London, Newcastle revit, et s’il confirme, le St James’, quelque peu déserté, sera bientôt plein à ras bord.
Sa victoire indiscutable a été forgée en l’espace de 10 minutes, juste avant et après le repos alors que les Cherries, menant 0-1 par l’entremise de « notre » Harry Wilson, avaient galvaudé deux possibilités de creuser l’écart. C’est alors qu’Allan Saint-Maximin, passé par St-Etienne, Monaco, Bastia et Nice, est entré en action. Et quand le Français (22 ans) place un démarrage, il déménage.

Technique

44.424 spectateurs  – Ref : Martin Atkinson

Buts (assists) : 14e Harry Wilson (Fraser) 0-1, 42e Yedlin (-) 1-1, 52e Clark (-) 2-1   
Penalty manqué : –
Jaunes : 2 (2-0) Hayden, Fernandez (NU)
Exclusion :
Temps additionnel : 5’ + 6’       


Man of the Match 
: DeAndre YEDLIN (NU)                                     

Belges : –                                                                    

Ex-étrangers JPL : Danjuma Groeneveld (B), sub, monté 78e ; Begovic (B) non repris
Prêté par LFC : Harry Wilson (B)  titulaire, remplacé 66e   

 

Stats du match

Possession : 33 % / 57 %                                            

Tirs au but : 20 – 16         

Dont cadrés : 9 – 3
Corners forcés : 5 – 4                                

Fautes commises : 10 – 5
                                                     

                                                  SOUTHAMPTON 1 – EVERTON 2

Deux équipes en souffrance face à face. D’un côté des Saints qui se devaient de faire oublier le 0-9 encaissé devant leurs fans, de l’autre des Toffees toujours en quête d’une première victoire away from Goodison depuis mars dernier. Les Bleus devaient aussi oublier l’affreuse blessure dont fut victime André Gomes face aux Spurs ! Sympa, Heung-Min Son avait d’ailleurs posté un message d’encouragement à l’égard du Portugais.
Ce sont « nos » cousins scousers qui ont ouvert la marque sur un corner prolongé de la tête pour Holgate et conclu par celle de Davies, le jeune roquet que l’on voit rarement dans le 11 de base et encore moins au second poteau. L’espoir renaissait pour Southampton quand Danny Ings poussait au fond un centre de Boufal mais pestait quand le ref du centre et celui de la VAR oubliaient un péno flagrant commis sur le remuant Djenepo. Pickford sauvait un but qui paraissait tout fait sur un coup franc de Ward-Prowse, spécialiste en la matière, puis à un quart d’heure du terme, Richarlison, pour une fois impliqué à 100 % dans le travail d’équipe, reprenait de volée un centre millimétré de Sidibé. La victoire qui rassure Marco Silva bien qu’à l’interview de Gary Lineker, il déclara qu’il ne s’était jamais senti menacé. Ouais.

Technique

29.754 spectateurs  – Ref : Paul Tierney

Buts (assists) : 4e Davies (Holgate) 0-1, 50e Ings (-) 1-1, 75e Richarlison (Sidibé) 1-2   
Penalty manqué  :-
Jaunes : 2 (1-1) Boufal (S) / Sidibé (E)
Exclusion : –
Temps additionnel : 1’ + 5’        


Man of the Match 
: Mason HOLGATE (E)                                     

Belges : –                                                                    

Ex-étrangers JPL : Djenepo (S) titulaire 90’    

 

Stats du match

Possession : 47 % / 53 %                                            

Tirs au but : 4 – 24          

Dont cadrés : 3 – 5
Corners forcés : 5 – 9                                  

Fautes commises : 12 – 12
    
                                         TOTTENHAM HOTSPUR 1 – SHEFFIELD UNITED 1

On se réjouissait de suivre ce surprenant promu de Sheffield Utd, seule équipe avec celle de nos Reds encore invaincue away, chez l’un des six cadors du royaume. L’occasion pour les Blades d’évoluer dans le stade le plus fastueux au monde (il peut l’être pour 850 millions de £) face à un très, très grand malade depuis l’entame d’une saison qui suit un titre, honorifique certes, de finaliste de la Champions League.

Nous n’avons pas été déçus. Sheffield a livré une superbe prestation, d’un cran supérieur à celui des Spurs, et peuvent s’estimer fortement lésés par une de ces décisions ridicules prises par la VAR en annulant un but, aussi valable que celui de Bobby Firmino à Villa Park, pour un hors-jeu d’une épaisseur d’un papier à cigarette.
« Hallucinant, écœurant, à l’encontre du jeu de football, ce VAR poursuit son œuvre destructrice », martela très justement Philippe Daman, aux commentaires. Bref, scandaleux.
Les lads du Yorkshire méritaient beaucoup mieux que ce partage. Pensez, une frappe puissante de Lundstram avait trouvé le poteau de Gazzaniga à la 30e et puis il y eut ce but annulé de McGoldrick répondant, en l’espace d’une poignée de secondes, au but d’ouverture de Son. Le Sud-Coréen avait profité d’un immense cadeau offert sur un plateau d’argent par Stevens alors que Sheff Utd s’était ménagé les plus nettes opportunités.

Heureusement, il y a parfois une justice, même au football.  Et les Blades égalisaient quand même sur un centre manqué de Baldock. Et ce malgré un nouveau « goal checking » de cette maudite VAR.
Une question pour conclure cette bafouille teintée de rancœur : Harry Kane a-t-il joué ?

Oui, en tout cas il figurait sur la feuille de match…  

 

Technique

59.781 spectateurs  – Ref : Graham Scott

Buts (assists) : 58e Son Heung-Min (-) 1-0, 78e Baldock (McGoldrick) 1-1
Penalty manqué : –
Jaunes : 4 (2-2) Dier, Foyth (TH) / Basham, Norwood (SU)
Exclusion :
Temps additionnel :  + 6’       


Man of the Match 
: George BALDOCK (SU)                                    

Belges : Alderweireld (TH) sub 90’ ; Vertonghen (TH) blessé                                                                  

Ex-étrangers JPL : Wanyama (TH) blessé  / Verrips (SU)

 

Stats du match

Possession : 61 % / 39 %                                            

Tirs au but : 17 – 14         

Dont cadrés : 5 – 4
Corners forcés : 4 – 4                                 

Fautes commises : 6 – 9    

Sam 09/11 à 18h30
                                                            LEICESTER CITY 2 – ARSENAL 0

Tous les passionnés de foot qui ont vu évoluer Leicester face à Arsenal sont tombés sous le charme du jeu déployé par les meilleurs Foxes de l’histoire. Ils sont bien supérieurs, en talent individuel en tout cas, que leurs prédécesseurs champions d’Angleterre il y a 4 ans. D’ailleurs, Kasper Schmeichel et Jamie Vardy sont les seuls rescapés de cette glorieuse épopée sous la férule du gentleman Claudio Ranieri…
Après un quart d’heure de jeu assez partagé, dont une grosse possibilité à l’actif de Lacazette, City a peu à peu imposé son jeu remarquable de finesse et d’intelligence. Les Foxes ont mis, puis augmenté sans cesse, une pression dingue sur des Gunners souvent dépassés. Manquait juste la concrétisation.
Le jeu du Leicester de Ranieri était davantage basé sur la solidité d’un collectif et, remember, parfois aidé par Dame Fortune. Celui prôné par Brendan Rodgers repose sur le talent de chacun des hommes de son 11 de base qui regorge d’imagination. Aucun de ces joueurs ne fait tâche dans l’équipe. Rien à jeter. Pas de maillon faible. Même les travailleurs, tel Wilfrid Ndidi, sont devenus de véritables artistes. Chacun est the right man in the right place. Avec un entrejeu séduisant composé d’un Youri Tielemans, déjà taille patron, d’un James Maddison d’une classe insolente et de Wilfrid Ndidi qui intercepte tout ce qui bouge et n’hésite jamais à tenter sa chance. Son tir à distance est redoutable, pour preuve sa frappe de la 49e qui a fait trembler la transversale de Leno. Sans oublier le jeune Harvey Barnes (21), un des plus sérieux espoirs du foot anglais qui ne va pas tarder à intégrer le squad des Three Lions.
Pas de doute, ce Leicester n’est pas loin de valoir les deux surdoués qui se disputent le titre. La petite différence se situe sans doute au niveau du réalisme. Si les champions 2016 laissaient la possession à leurs adversaires successifs pour marquer quasi à chaque contre assassin, ceux de 2019-20 possèdent un fonds de jeu hors norme mais ont besoin de 4 ou 5 opportunités pour faire mouche. Sauf à St Mary’s lors du 0-9 historique !
Le public d’un King Power, plein comme un œuf à chaque sortie des Foxes, vit un second rêve éveillé à quatre ans d’intervalle. Il s’amuse d’autant plus que ses favoris font preuve d’une condition physique hors du commun. Ils sont capables d’inverser un résultat en fin de rencontre (comme Liverpool) alors que l’adversaire en a plein les bottes.   
Seul bémol à regretter : les simulations répétées de Maddison, abonné à la recherche d’un coup franc bien placé, parce qu’il excelle dans l’exercice des tirs des 18/20 mètres. Et celle de Vardy à la dernière minute. Pourquoi le meilleur buteur de PL a-t-il cherché une faute imaginaire en se frottant volontairement à un adversaire lors d’un ultime contre, magistralement mené, qui lui aurait peut-être valu une ligne supplémentaire à sa collection. C’est en plongeant qu’il s’est blessé à l’épaule. A son âge, Jamie devrait savoir que l’on est souvent puni quand on triche ! 

Technique

32.209 spectateurs  – Ref : Chris Kavanagh

Buts (assists) : 68e Vardy (Tielemans) 1-0, 75e Maddison (Vardy) 2-0
Penalty manqué : –
Jaunes : 2 (1-1) Evans (LC) / Bellerin (A)
Exclusion :
Temps additionnel :  1’ + 3’     


Man of the Match : James MADDISON (LC)                                      

Belges : Tielemans (LC) titulaire 90’ ; Praet (LC) sub, monté 74e                                                                    

Ex-étrangers JPL : Evans & Ndidi (LC) titulaires 90’   

 

Stats du match

Possession : 51 % / 49 %                                            

Tirs au but : 19 – 8        

Dont cadrés : 7 – 1
Corners forcés : 5 – 4                                

Fautes commises : 10 – 10

Dim 10/11 à 15h00
                                       MANCHESTER UNITED 3 – BRIGHTON & HOVE ALBION 1

Quelle partie peu emballante avec un Man U sans fond de jeu et des Seagulls manquant réellement d’ambition. Ces derniers s‘étaient déplacés à Old Trafford avec le 0-0 pour objectif. Les deux buts chanceux à l’actif des Red Devils ont mis un terme à cette parodie de foot. D’autant que BHA n’a même pas eu le temps de réaliser qu’il était revenu dans le match par l’entremise d’un sacré coup de tête de Dunk, puisque Ryan s’est incliné une 3e fois (un joli but celui-là) quelques secondes plus tard. Ite missa est, vive la fin de la messe.

Nous nous sommes vraiment em… pendant 90 mins, et ce ne sont pas les commentaires de Ph. D. qui nous ont remis de belle humeur. Tant pis si la déontologie me commande de ne pas critiquer un ex-confrère mais trop is te veel ! Too much, si vous préférez.
Trois remarques à son sujet :

*La semaine passée, il avait juré les grands dieux de ne plus commenter les décisions arbitrales et, davantage encore, celles de la VAR. Ce dimanche, il a passé la moitié du temps à le faire.
** Nous sommes fatigués d’entendre à chaque simulation dans un rectangle : « Si c’est Mané, c’est péno ! » Une ou deux fois, passe encore. Après dix fois, il suffit !
*** Quand va-t-il arrêter d’encenser Daniel James, le jeune prodige gallois (22) de Man U ? Et de s’offusquer à ce qui s’apparente à des fautes commises sur lui ? Nous sommes d’accord sur un point, James est bon joueur de foot mais quand il arrêtera de faire des gamineries (restons polis) sur le terrain, il deviendra aussi un homme. Ses simulations récurrentes nous écœurent au point d’avoir envie d’arrêter notre téléviseur. Il n’est pas nécessaire d’avoir joué 20 ans parmi l’élite pour s’en rendre compte. Ouvrez les yeux Messieurs les commentateurs.

Malheureusement, James n’est pas un cas isolé. Danny Rose, et beaucoup d’autres, sont du même acabit. Davantage que la VAR, ils sont les premiers fossoyeurs du football. Sans leurs tricheries éhontées, les arbitres pourraient mieux exercer leur sacerdoce. Mais il paraît que cela fait partie du jeu. A vomir.

Baste ! Nous nous sommes emportés mais que cela fait du bien d’écrire ce que l’on pense.

Technique

73.556 spectateurs  – Ref : Jonathan Moss

Buts (assists) : 17e A. Pereira (Martial) 1-0, 19e Pröpper (own goal) 2-0, 64e Dunk (Groß) 2-1, 66e Rashford (Martial) 3-1
Penalty manqué : –
Jaunes : 7 (2-5) Rashford, Williams (MU) / Dunk, Brun, Stephens, Montoya, Pröpper (BHA)
Exclusion :
Temps additionnel : 4’ + 6’    


Man of the Match 
: FRED (Man Utd)  Ah bon ?!                                 

Belges : A. Pereira (MU) titulaire, remplacé 70e /Trossard (BHA) titulaire, remplacé 59e                                                                     

Ex-étrangers JPL : Ryan (BHA) titulaire 90’ ; Izquierdo (BHA) blessé 

 

Stats du match

Possession : 43 % / 59 %                                            

Tirs au but : 21 – 6         

Dont cadrés : 11 – 2
Corners forcés : 5 – 2                                 

Fautes commises : 10 – 14    
                                    

                                            WOLVERHAMPTON WANDERERS 2 – ASTON VILLA 1

Ce derby des West Midlands ne pouvait échapper à des Wolves qui poursuivent leur escalade au classement après une série de 8 sorties TCC, dont 7 en PL, sans défaite. Les Wanderers ont fait preuve davantage de cohésion que les promus Villans assez dispersés. Même si ceux-ci auraient peut-être obtenu un penalty si Trézéguet n’en avait pas rajouté dix couches quand il fut accroché dans la surface. Le public de Molineux a réclamé deux autres pénos en faveur de ses favoris mais, une fois n’est pas coutume, la VAR les a très justement refusés.
Un homme a marqué cette rencontre de son empreinte, Adama Traoré. Insignifiant la saison précédente, l’Espagnol est en train de prendre une place déterminante sur le flanc droit de cette équipe aux accents ibériques.
Notons aussi que la réduction tardive du score par Villa fut validée par la Goal Line Technology. Et là, personne ne songe à discuter. La machine est plus fiable que l’homme. Tous les capitalistes vous le confirmeront.

Technique

31.607 spectateurs  – Ref : Anthony Taylor

Buts (assists) : 41e Neves (Joào Moutinho) 1-0, 84e Raul Jimenez (Traoré) 2-0, 90e +2 Trézéguet (-) 2-1
Penalty manqué : –
Jaunes : 7 (4-3) Saïss, Joào Moutinho, Carlos Otto, Diogo Jota (WW) / Mings, Nakamba, Guilbert (AV)
Exclusion :
Temps additionnel : 4’ + 3’     


Man of the Match 
: Adama TRAORE (WW)                                    

Belges : Dendoncker (WW) titulaire 90’ / Engels (AV) blessé                                                                      

Ex-étrangers JPL : (tous Villa) Wesley & Trézéguet (titulaires 90’), Nakamba (titulaire, remplacé 69e), Heaton (blessé), Kalinic (non repris)

    

Stats du match

Possession : 50 % / 50 %                                             

Tirs au but : 17 – 13         

Dont cadrés : 5 – 4
Corners forcés : 6 – 3                                

Fautes commises : 17 – 8    

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Les simulations du jour :
Zaha (Palace), Maddison et Vardy (Leicester), James (écœurant multirécidiviste) et Rashford (Man Utd), Maupay et Connolly (BHA), Sterling (Man City)

Les interventions brutales du jour :
Dier (Spurs), Montoya (BHA), Williams (Man Utd)

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Belge « Man of the Match » : –
But belge : A. Pereira (le 1-0 à Man Utd – Brighton)
Assist belge : Youri Tielemans, sur le 1-0 à Leicester – Arsenal
Belge exclu : Christian Kabasele (Watford, à Norwich)


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