2e journée de PL

Published by Michel Mawet on

Commentaires, techniques et analyse de la 1ère journée de Premier League par Claude Henrot

2e JOURNEE PREMIER LEAGUE 2020-2021

 

 

LES 9 AUTRES MATCHES

 

Avalanche spectaculaire sur la planète foot de Sa Majesté : 67 buts en 18 matches, dont 44 rien que pour la 2e journée et toujours pas de partage !

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POINT DE VUE

Décrire tout ce qui s’est passé durant cette deuxième journée d’exception est mission impossible. Nous avons retrouvé, même sans public, la Premier League dans toute sa splendeur. Celle que le monde entier suit avec une passion dévorante.
Vous regardez un résumé d’un match de Jupiler Pro League, on vous montre, et remontre à profusion, trois phases de jeu par mi-temps. A tout casser.
A Match of the Day, pour ne montrer que les phases spectaculaires, il faudrait des highlights de 20 minutes grand minimum pour chaque match. Cela s’éterniserait jusqu’au milieu de la nuit.
J’exagère à peine, comme ressasse l’ami Fred Waseige.

°o0O§O0o°

 

 

Sam 19/09 à 13h30
                                                          EVERTON 5 – WEST BROMWICH ALBION 2

Maladroits dans la surface de Johnstone, les Toffees avaient déjà loupé trois possibilités d’ouvrir la marque en l’espace de 9 mins, quand Diangana récupérait le cuir à 65 m du but de Pickford, s’avançait, s’avançait, sans être attaqué et, arrivé à l’angle du rectangle, le Français décochait un tir sur lequel Pickford manquant d’explosivité (0-1 contre le cours du jeu). Everton se réveillait et plantait deux buts, dont une frappe chirurgicale de James Rodriguez, avant le repos et l’exclusion de Gibbs (ex-Arsenal) qui giflait le même James, lequel venait de l’accrocher. Le Colombien s’effondrait comme s‘il avait été heurté par un TGV et Gibbs prenait anticipativement la direction de son vestiaire. C’en était trop pour Slaven Bilic, lequel n’avait pas attendu de devenir manager pour tricher sur tous les terrains de la planète (n’est-pas Laurent Blanc ?). A la mi-temps, il se précipitait sur le terrain pour dire quelques « civilités » à Mike Dean, surnommé Mr. Red card (105 rouges en 510 matches de PL)!
Et  Bilic allait rejoindre Gibbs. Inadmissible.
Menés 2-1 au repos, les Baggies réagissaient directement par un fabuleux coup franc pleine lucarne signé Costa Pereira. Ce qui faisait dire à un follower de la BBC website : « Pereira’s freekick was like an ice cream on centre court at Wimbledon. Just beautiful ! » J’adore cette métaphore typically british, qu’il est inutile de traduire.
Ce caviar était malheureusement le dernier fait d’armes des promus. Réduits à dix, ils n’ont pu contenir, ensuite, les assauts répétés menés par des Toffees emmenés par James Rodriguez et un Calvert-Lewin particulièrement en verve. Avant de lever le pied après avoir creusé un écart insurmontable.   

Technique

Huis clos – Ref : Mike Dean

Buts (assists) : 10e Diangana (Costa Pereira) 0-1, 31e Calvert-Lewin (-) 1-1, 45e James Rodriguez (Richarlison) 2-1, 47e Costa Pereira (CF direct) 2-2, 54e Keane (-) 3-2, 62e Calvert-Lewin (Richarlison) 4-2, 66e Calvert-Lewin (James Rodriguez) 5-2 
Penalty manqué : –
Jaune : 1 (1-0) Doucouré (E)
Exclusions : 45e+1 Gibbs (WBA) puis, dans la foulée, Slaven Bilic (manager WBA), à la rentrée aux vestiaires.  
Remplacements : 3 – 3
Temps additionnel : 2’ + 4’         


Man of the Match 
: James RODRIGUEZ (E)                                      

Belges :  –                                                                   

Ex-étrangers JPL : –     

 

Stats du match

Possession : 72 % / 28 %                                            

Tirs au but : 17 – 6         

Dont cadrés : 7 – 4
Corners forcés : 11 – 1                                 

Fautes commises : 9 – 11  
 

Sam 19/09 à 16h00
                                                                         LEEDS UNITED 4 – FULHAM 3

Drôle de match. Absolument atypique. Des Cottagers d’une incroyable faiblesse jusqu’à l’heure de jeu. Déjà au repos, Micah Richards (ex-ManCity) affirmait : « Quand je regarde cette équipe de Fulham, je ne vois guère de joueurs de Premier League. » J’ajouterais « évidemment, elle est constituée pour moitié d’anciens de la Jupiler PL ! »
Et d’écrire à mon ami londonien : « Relégué, Norwich était bien meilleur que Fulham. Celui-ci aurait dû s’effacer en finale des P.O. de Championship et céder sa place à Brentford. » Mais le foot punit souvent les commentateurs qui tirent des conclusions hâtives. Je n’avais pas encore terminé cette bafouille que les Cottagers étaient revenus à 4-3 et ne loupaient l’égalisation qu’à cause d’un poteau !
Succès logique tout de même pour des Whites abonnés aux scores de 4-3. Dans les deux sens.

Technique

Huis clos – Ref : Anthony Taylor

Buts (assists) : 5e Helder Costa (-) 1-0, 34e Mitrovic (pen) 1-1, 41e Klich (pen) 2-1, 50e Bamford (Klich) 0-1, 57e Helder Costa (Bamford) 4-1, 62e De Cordova-Reid (Zambo Anguissa) 4-2, 67e Mitrovic (Tete) 4-3 
Penalty manqué : –
Jaunes : 3 (1-2) Klich (LU) / Mitrovic, Tete (F)
Exclusion : –  
Remplacements : 2 – 3
Temps additionnel : 2’ + 4’      


Man of the Match 
: Helder COSTA (LU)                                     

Belge : Odoi (F) titulaire 90’                                                                     

Ex-étrangers JPL : Mitrovic (F) titulaire 90’ ; Kamara (F) titulaire, remplacé 58e par Kebano ; Knockaert (F) sub 90’    

 

Stats du match

Possession : 50 % / 50 %                                            

Tirs au but : 10 – 14         

Dont cadrés : 7 – 6
Corners forcés : 5 – 3                                 

Fautes commises : 13 – 17    

Sam 19/09 à 18h30
                                                         MANCHESTER UNITED 1 – CRYSTAL PALACE 3

Quel bel après-midi, des buts à profusion et une victoire archi-méritée des Eagles à Old Trafford. Des Eagles aux serres acérées qui ont déchiqueté des Red Devils d’une rare médiocrité. Quelle organisation mise en place par Old Roy ! Pas du tout complexés, les « ouvriers » (pour reprendre les propos malheureux de Bertrand Crasson eu égard aux joueurs de Beveren) ont fait tourner les « aristos » du foot en bourriques. Avec des Maguire et des Pogba pesant 200 millions, bien inférieurs en rendement aux onze hommes qui n’auraient même pas leur place en 3e réserve à United.
Si Palace avait concrétisé la moitié de ses opportunités, il aurait passé six buts, au moins, à de Gea.
Là aussi, j’ai perdu l’occasion de me taire en envoyant, au repos, cet SMS à l’ami Raspi, dont le fils, Julien, journaliste comme papa, est fan d’United. Dommage pour un si gentil garçon. « Palace est bien capable de tenir le zéro, c’est dans son ADN, mais avec des super-tricheurs comme Bruno Fernandes et David James qui plongent comme ils respirent, Mr. Atkinson leur accordera bien le penalty habituel qui remettra MU en selle ». Faut dire que lors de l’exercice précédent, MU a obtenu 21 pénos TTC, dont la moitié n’était que simulations.
Caramba, encore raté ! Appelé par la VAR, Mr. Atkinson a accordé un péno aux Eagles. Et Ayew l’ayant loupé lamentablement, il l’a fait retirer, de Gea, n’ayant plus les deux pieds sur sa ligne au moment du tir. Zaha, lui, ne s’est pas posé de questions, il l’a converti sans coup férir. La comédie a duré 6 mins et, il faut avouer que la seconde décision est pour le moins tirée par les cheveux.
Avec un 6/6 absolument improbable, Palace a déjà posé des jalons sur le long chemin du maintien, son unique objectif. Quant à Sir Alex, il doit fulminer au vu de ce manque total de détermination des Pale Devils.

Technique

Huis clos – Ref : Marin Atkinson

Buts (assists) : 7e Townsend (Schlupp) 0-1, 74e Zaha (pen) 0-2, 80e van de Beek (-) 1-2, 85e Zaha (-) 1-3
Penalty manqué : 72e Ayew (CP) arrêt de Gea. La VAR fait recommencer, le GK espagnol n’avait plus qu’un pied sur sa ligne ! Zaha convertit..
Jaunes : 3 (2-1) Fosu-Mensah, Maguire (MU) / Ward (CP)
Exclusion :
Remplacements
: 3 – 3
Temps additionnel : 4’ + 6’        


Man of the Match 
: Wilfried ZAHA (CP)                                       

Belges : Batshuayi (CP) sub, monté 81e ; Benteke (CP) blessé                                                                     

Ex-étrangers JPL : Kouyaté (CP) titulaire 90’ ; Milivojevic (CP) sub, monté 88e     

 

Stats du match

Possession : 76 % / 24 %                                            

Tirs au but : 17 – 14         

Dont cadrés : 4 – 5
Corners forcés : 9 – 3                                 

Fautes commises : 13 – 9

Sam 19/09 à 21h00
                                                                ARSENAL 2 – WEST HAM UNITED 1 

Que le foot est injuste, voire cruel. La frustration des Hammers doit être incommensurable. Le scénario de cette dernière rencontre de samedi fut tout à fait improbable. On s’attendait à voir des Gunners flamboyants et des Hammers moribonds, ce fut quasiment l’inverse. Les bookmakers londoniens qui pointaient David Moyes comme premier manager lourdé de la saison, en sont pour leurs frais. Quoique, les décideurs du foot sont trop souvent imprévisibles.
Depuis Mathusalem, Arsenal a toujours été l’équipe la plus chanceuse d’Angleterre. Depuis des décennies, les Anglais l’ont baptisée les « lucky old gooners » et samedi, on a assisté à la mille-et-unième confirmation de ce dicton.
Pas du tout à l’agonie, West Ham a dominé outrageusement ce derby qu’il aurait dû remporter haut la main. Mais Arsenal a mené deux actions offensives intéressantes en 90 mins et a marqué autant de fois. Tandis que son invité a multiplié les occasions franches à 18 carats mais ne peut hélas compter que sur le seul Antonio pour les concrétiser. Et quand celui-ci trouve la transversale à 1-1, ou un Leno qui récupère un but tout fait à même la ligne fatidique, marquer devient très compliqué.
Ceux qui ont passé cette soirée devant leur écran auront constaté pas mal de similitudes entre les deux dernières rencontres, où les underdogs ont donné une leçon de foot et d’abnégation à des pseudo-géants d’Angleterre. A la différence près que Palace l’a logiquement emporté, alors que West Ham a illogiquement perdu. Tant pis, nous n’en sommes encore qu’aux premiers balbutiements de la saison, et avec ce que les Hammers ont montré à l’Emirates, leurs fans ne doivent pas se faire du mouron.

  
Technique

Huis clos – Ref : Michael Oliver

Buts (assists) : 25e Lacazette (Aubameyang) 1-0, 45e Antonio (Fredericks) 1-1, 85e Nketiah (Ceballos) 2-1
Penalty manqué : –
Jaune : 1 (0-1) Fredericks (WHU)
Exclusion :
Remplacements
: 3 – 3
Temps additionnel : 1’ + 4’     


Man of the Match 
: Eddie NKETIAH (A)                                     

Belges : –                                                                    

Ex-étrangers JPL : –     

 

Stats du match

Possession : 63 % / 37 %                                             

Tirs au but : 7 – 14         

Dont cadrés : 3 – 3
Corners forcés : 7 – 5                                

Fautes commises : 11 – 13

                                                                              ∞∞∞∞∞∞∞

Dim 20/09 à 13h00
                                                         SOUTHAMPTON 2 – TOTTENHAM HOTSPUR 5

Nous n’en sommes qu’à la 2e journée mais cette affiche de St Mary restera dans les annales de la Premier League. Perso, je ne me souviens même pas avoir assisté à un pareil feu d’artifice comme ce samedi, de la part d’un duo en verve qui a réussi tout ce qu’il a entrepris. Quatre buts avec exactement les mêmes acteurs à la construction et à la conclusion, c’est absolument unbelievable.
De plus, c’est davantage dans l’autre sens que ces duettistes sévissent, Son à l’assist, Kane comme buteur. Cerise sur le gâteau, ce Kane, que nous n’avions jamais vu si altruiste, s’est fendu d’un but pour donner au score des allures de « manita ».
Quatre passes géniales de Kane, premier joueur anglais à réaliser cet exploit en PL, et quatre buts plantés par l’enfant du Pays du matin calme, avec un sang froid déconcertant, cela aurait fait sortir de St Mary‘s les fans locaux, heureusement absents.   
Bon, la défense des Saints était du genre gruyère, un peu comme celle des Reds lors de la J1… Et face à des Spurs survoltés, en seconde période uniquement, et métamorphosés par rapport à leur sortie sans relief contre Everton, cette défense a pris l’eau après la pause et n’a pu que se retourner à cinq reprises pour remettre la balle au centre. A se demander si les Spurs n’ont pas senti qu’ils devaient augmenter leur niveau de jeu après l’annonce de l’arrivée de Gareth Bale et Sergio Reguilon, lequel m’était totalement inconnu tant ce qui se passe en Liga m’indiffère. L’ami Raspi ne m’a pas cru, tant pis.
Sept buts validés et trois annulés en 1re période, deux de Kane (pour hors-jeu) et un d’Ings (main), comme à Leeds et à Anfiled une semaine plus tôt. La Premier League, c’est quelque chose d’unique !

Technique

Huis clos – Ref : David Coote

Buts (assists) : 32e Ings (Walker-Peters) 1-0, 45e+2 Son (Kane) 1-1, 47e Son (Kane) 1-2, 64e Son (Kane) 1-3, 73e Son (Kane) 1-4, 82e Kane (-) 1-5, 90e Ings (pen) 2-5 
Penalty manqué : –
Jaunes : 7 (4-3) Stephens, Bertrand, Romeu, Adams (S) / Doherty, Ndombele, Lo Celso (TH)
Exclusion :
Remplacements
: 3 – 3
Temps additionnel : 2’ + 4’        


Man of the Match 
: Harry KANE ou Heung-Min SON, au choix !                                      

Belge :  Aldereireld (TH) sub 90’                                                                   

Ex-étrangers JPL : Djenepo (S) titulaire 90’    

 

Stats du match

Possession : 53 % / 47 %                                            

Tirs au but : 14 – 9         

Dont cadrés : 7 – 6
Corners forcés : 3 – 2                                 

Fautes commises : 16 – 18

Dim 20/09 à 15h00
                                                     NEWCASTLE UNITED 0 – BRIGHTON & HOVE ALBION 3

On attendait des Magpies flamboyants, on n’a vu que des pies déplumées, sans solution face à des Seagulls affamées qui ont survolé St James Park. Faut dire que ces drôles oiseaux de la côte sud avaient pris leur envol dès la 2e minute grâce à un péno de St-Maximin sur Tariq Lamptey, un gamin de 19 ans dédaigné par Chelsea qui va s’en mordre les doigts, devenu la star incontestable des deux premières journées. Une paire de minutes plus tard, Mampay doublait la mise en exploitant un joli service de Trossard aligné en faux 9 un peu comme Dries Mertens sous Sarri à Napoli.
Et puis plus rien, hormis un récital signé Lamptey, l’inarrêtable, mais quelques fois stoppé dans son élan par de vilaines fautes commises par les Shelvey, Lewis ou encore Lascelles, ainsi qu’une frappe tendue de Trossard sur le poteau.
En résumé, BHA a vécu sur son avance et on attend encore une réaction de ce Newcastle amorphe. Mister Friend, toujours égal à lui-même, c’est-à-dire franchement mauvais, a cru bon d’exclure Bissouma pour un jeu dangereux à la 89e, puis à la 90e, de conclure sa mièvre prestation en accordant un penalty que personne n’aurait sifflé en faveur des Seagulls. Passons, deux ou trois zéro, c’est « kif-kif bourricot », disait-on jadis dans les chaumières sérésiennes.    

Technique

Huis clos – Ref : Kevin Friend

Buts (assists) : 4e Maupay (pen) 0-1, 7e Maupay (Trossard) 0-2, 83e Connolly (Maupay) 0-3
Penalty manqué : –
Jaunes : 3 (3-0) : Shelvey, Lewis, Lascelles (NU)
Exclusion : 89e Bissouma (BHA), directe (et injustifiée)
Remplacements
: 3 – 3
Temps additionnel : 5’ + 3’      


Man of the Match 
: Tariq LAMPTEY (BHA)                                    

Belges : Trossard (BHA)  titulaire 90’ ; Sur le banc en semaine en LC, Lars Dendoncker retourne dans le noyau U23                                                                    

Ex-étrangers JPL : Ryan (BHA) titulaire 90’ ; Izquierdo (BHA) blessé

 

Stats du match

Possession : 47 % / 53 %                                            

Tirs au but : 6 – 13         

Dont cadrés : 0 – 6
Corners forcés : 7 – 1                                 

Fautes commises : 16 – 15

Dim 20/09 à 20h00
                                                                    LEICESTER CITY 4 – BURNLEY 2

Pour peu, on se serait cru à l’émission ertébéenne « C’est du Belge ». En cette entame de saison, tout réussi à notre trio de compatriotes. Des buts, des assists et des « rawettes ».
A eux trois, avec l’appui constant de l’excellent Hervey Barnes, ils constituent l’ossature d’une équipe qui tourne comme une horloge, même en laissant sur le banc, Maddison, son chef d’orchestre habituel qui relève de blessure. Pas étonnant qu’elle se situe au faîte du classement, ce qui confirme les 90% du temps du championnat précédent qu’elle a passé dans le Top 4.
D’ailleurs les notes attribuées aux Foxes sont significatives au niveau tricolore. Le top 5 ? 
1) Barnes 8,26 ; 2) Castagne 7,68 ; 3) Praet 7,45 ; 4) Tielemans 7,43 ; 5) Vardy 6,95, etc.
J’avoue ne pas avoir suivi ce match intégralement, il faut bien de temps en temps s’arrêter pour préparer son repas et… le manger ! Et puis, au goulot. Pardon, au boulot, sans quoi mes followers ne seraient pas contents. Ou l’inverse, qui sait ? 
J J
Alors, comme nous avons la chance de compter parmi eux mon ami Bob the Fox, co-ancien combattant en Allemagne, je lui ai demandé de nous commenter, en deux mots, le match de ses favoris de toujours. Voici :

Début habituel des Foxes, tel un Diesel et surtout l’ouverture du score pour Burnley sur une erreur de placement de la défense des Blues. Heureusement pour eux, l’égalisation ne tardera pas trop via le rapide Barnes sur assist de Castagne. L’occasion pour la Belgian Legion de faire agréablement parler d’elle. Après le repos, après un autogoal des Clarets, Justin va porter le score à 3-1 mais les Foxes vont encore voir revenir Burnley à 3-2 et à nouveau se faire peur. C’est un magnifique but de Praet qui scellera le score à 4-2, Burnley contrairement à son habitude abandonnera la bataille, tandis que Jamie Vardy échouera en vue d’augmenter son capital-but.
Comme quoi, les subs font souvent mieux que les titulaires. Merci vî cama !


Technique

Huis clos – Ref : Lee Mason

Buts (assists) : 10e Wood (centre de Taylor mais on lui a refusé l’assist) 0-1, 20e Barnes (Castagne) 1-1 , 50e Pieters (own goal) 2-1, 61e Justin (-) 3-1, 73e Dunne (McNeil) 3-2, 79e Praet (Barnes) 4-2
Penalty manqué : –
Jaunes : 3 (1-2) Mendy (LC) / Bardsley, Jay Rodriguez (B)
Exclusion : –
Remplacements : 3 – 2
Temps additionnel :  2’ + 4’       


Man of the Match 
: Harvey BARNES (LC)                                    

Belges : Castagne et Tielemans (LC) titulaires 90’ ; Praet (LC) titulaire, remplacé 83e                                                                    

Ex-étrangers JPL : Ndidi (LC)  titulaire 90’ ; Evans (LC) blessé / Bardsley (B) titulaire 90’ ; Vydra (B) sub, monté 70e

 

Stats du match

Possession : 68 % / 32 %                                            

Tirs au but : 14 – 16         

Dont cadrés : 6 – 5
Corners forcés : 15 – 4                               

Fautes commises : 11 – 13

                                                                            ∞∞∞∞∞∞∞

Lun 21/09 à 19h00
                                                                  ASTON VILLA 1 – SHEFFIELD UNITED 0

Si j’avais eu parmi mes connaissances un fan de Villa ou des Blades, l’équivalent d’Old Bob pour les Foxes, je l’aurais appelé à mon secours puisque ce match n’était pas retransmis. J’ai eu la chance de voir son unique but sur VOO avant le coup d’envoi de Wolves – Man City. Point barre. Un corner de Targett, intelligemment prolongé de la tête par Mings vers l’arrière pour celle de Konsa au second poteau. Caisse !
Auparavant, j’ai lu sur BBC website qu’Emiliano Martinez, le gardien argentin à peine débarqué d’Arsenal, avait arrêté un péno de Lundstram. Ainsi que l’exclusion d’Egan, coutumier du fait, dès la 12e minute. Assurément les deux tournants de match
.
Et le fait de ne pas avoir vu Grealish se rouler au sol comme les marmottes dans les interludes de FR3 est une bonne chose pour ma santé nerveuse. Je pense que le réalisateur de ces clips hilarants a pris comme modèle Griezman. Lors d’un match Finlande-France qualificatif pour l’Euro 2020, ce joueur-tricheur avait obtenu, en toute fin de rencontre, le péno décisif (0-1) en s’étalant dans le rectangle finnois alors qu’aucun adversaire ne l’avait frôlé ! Il avait gâché ma journée. De même que cet arbitre dont l’honnêteté fut logiquement mise en doute. 

Technique

Huis clos – Ref : Graham Scott

But (assist) : 63e Konsa (Mings)    
Penalty manqué : 36E Lundstram (SU), arrêt Martinez (son premier match pour Villa)
Jaunes : 4 (3-1) Targett, Cash, McGinn (AV) / Lunsdstram (SU)
Exclusion : 11e Egan (SU), directe
Remplacements : 1 – 3
Temps additionnel : 5’ + 3’      


Man of the Match : Emiliano MARTINEZ (AV)                                     

Belge : Engels (AV) blessé                                                                    

Ex-étrangers JPL : Trézéguet (AV) titulaire ; Nakamba (AV) sub ; Heaton et Wesley (AV) blessés ;     

 

Stats du match

Possession : 72 % / 28 %                                            

Tirs au but : 18 – 4         

Dont cadrés : 2 – 1
Corners forcés : 10 – 4                                 

Fautes commises : 12 – 12

Lun 21/09 à 21h10
                                            WOLVERHAMPTON WANDERERS 1 – MANCHESTER CITY 3

Nous avons enfin pu voir à quoi ressemblaient les Citizens version 20-21. A première vue, rien n’a changé. Toujours la même maîtrise technique déroutante pour l’adversaire et un KDB, hors catégorie, qui justifie pleinement son titre de Player of the Year attribué par ses pairs. Mais, heureusement pour nous, toujours une certaine fébrilité défensive quand cet adversaire se réveille et devient plus agressif, au bon sens du terme. En l’absence de Laporte, c’est Nathan Aké (arrivé de Bournemouth et oublié dans les transferts vous envoyés hier. Merci Oli !) qui était aligné pour fermer… la porte aux côtés d’un Stones dont on se demande ce qu’il a pu faire pour séduire Guardiola !
Alors que les Citizens avaient déroulé comme à l’entraînement durant les 45 minutes initiales face à des Wolves amorphes (0-2, c’était vraiment le tarif minimal), ils ont été drôlement secoués lorsqu’à l’heure de jeu, les Loups se sont enfin décidés à sortir de leur tanière. Et à chasser un ballon que City ne parvenait plus à contrôler. Hélas, les ouailles du St Esprit portugais ont galvaudé une incroyable série d’opportunités de revenir dans le match en tirant hors cadre 9 fois sur 10. La seule fois où ils ont cadré (une somptueux heading de Raul Jimenez sur un coup franc délivré par Castelo Podence), ils ont fait mouche.
Beaucoup trop tard toutefois car leur manque de réalisme en zone de conclusion les a empêchés d’égaliser. Précisons que Raul, la star mexicaine, est orphelin de Diogo Jota, son compère avec lequel ils avaient créé, en contre, deux saisons durant, la panique dans toutes les défenses du royaume. Mais où est donc passé cet attaquant portugais ?
Le 3e but des Sky Blues, inscrit après la fin du temps additionnel alors que leur seule préoccupation était de jouer la montre, compte pour du beurre.
Petite anecdote dans le cadre des « marmottes de FR3 » évoquées dans les « comments » précédents : on jouait depuis moins de deux minutes quand Raheem Sterling passait devant Coady et s’étalait de tout son long dans la surface locale. « Play on » criait justement Mr. Marriner, lequel ne siffle déjà que si l’on arrache un œil à l’adversaire, qui ne s’est pas laissé abuser par un comédien. Le ralenti a prouvé à suffisance cette énième supercherie de l’ex-Red.
Je ne comprends comment des joueurs s’évertuent encore à tricher d’une façon si grotesque. Qu’est-ce qu’ils ont l’air cons quand ils se relèvent après que l’arbitre a laissé se poursuivre le jeu. Consternant. Pourquoi, diantre, le règlement n’oblige-t-il pas les arbitres, du moins  ceux de la VAR, à prendre des sanctions contres ces imposteurs. Ce n’est pas compliqué. Vous trichez une fois, images à l’appui, c’est jaune. La seconde fois, rouge. Vous sortez et êtes suspendu pour le match suivant. Avec un tarif évolutif, de plus en plus salé, pour les multirécidivistes. L’air des stades deviendrait plus pur à respirer et le port du masque ne serait peut-être plus obligatoire. 
J J
 

Technique

Huis clos – Ref : André Marriner

Buts (assists) :  20e De Bruyne (pen) 0-1, 32e Foden (Sterling) 0-2, 78e Raul Jimenez (Castelo Podence) 1-2, 90e+5 Gabriel Jesus (De Bruyne) 1-3
Penalty manqué : –
Jaunes : 3 (0-3) Mendy, Rodri, Gabriel Jesus (MC)
Exclusion :
Remplacements : 3 – 1
Temps additionnel : 2’ + 4’       


Man of the Match 
: Kevin DE BRUYNE (MC)                                   

Belges : De Bruyne (MC) titulaire 90’ / Dendoncker (WW) sub, monté 78e                                                                     

Ex-étrangers JPL : – 

 

Stats du match

Possession : 35 % / 65 %                                            

Tirs au but : 10 – 14         

Dont cadrés : 1 – 9
Corners forcés : 4 – 6                                 

Fautes commises : 6 – 8


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Buts belges 2 : Praet (Leicester City), De Bruyne (Man City)   
Assist belge 3 : Trossard (BHA), Castagne (Leicester City), De Bruyne (Man City)  

Belge « Man of the Match » 1 : Kevin DE BRUYNE (Man City)  


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