J7 PL: les 9 autres matches

Published by Michel Mawet on

7e JOURNEE PREMIER LEAGUE 2020-2021


                                              
     LES 9 AUTRES MATCHES

# Que se passe-t-il en Premier League ? Après cinq journées de folie truffées de buts à profusion, le rythme, l’envie et l’efficacité se sont subitement éteints ! Ils ont fait place aux calculs de tout poil qui, hormis à Villa-Southampton et Leeds-Leicester, rendent les rencontres insipides.
Cela pourrait s’expliquer par l’accumulation des matches avec l’ajout des Coupes d’Europe, mais ils ne sont « que » sept clubs concernés. Que font les autres sociétaires de l’élite ?
# Après Liverpool, seul en tête, c’est la bouteille à encre. On se bouscule au portillon en se marchant les uns sur les autres.
# Everton, Villa et Man Utd, principales victimes d’une deuxième triste journée de rang.

# Le règne des tricheurs bat son plein sans susciter le moindre émoi. Callum Wilson, Harry Kane, pour ne citer que ces deux-là, en ont apporté la preuve flagrante, il suffit de provoquer un péno pour que le ref, soutenu par la VAR, l’accorde.
En revanche les « vrais » penalties sont parfois ignorés.
# La VAR a encore fait des siennes en prenant des décisions ahurissantes, parfois contraires à la logique, ou en n’en prenant pas lorsqu’il le fallait. Ras la casquette !

                                                                                                       °o0O§O0o°

VENDREDI (1 match)

§ Les Loups n’ont laissé aucune chance à des Aigles déplumés. Ils les ont pris à a gorge et tout était dit avant la demi-heure. Belle prestation de Dendoncker ; Batshuayi à nouveau très décevant (4,4/10). La VAR a annulé pour hors-jeu un péno en faveur de Palace, et confirmé la dangerosité d’un tacle trop appuyé de Milivojevic, exclu.

SAMEDI (2 matches hors Liverpool)

§ En six journées (540 mins) Sheffield avait fait mouche une seule fois sur une phase de jeu classique. Plus deux penalties. Face à un Man City évoluant sans changement de rythme, comme à l’entraînement, les Blades n’ont pas fait le poids.

 

  • Confortable succès des Blues à Turf Moor, avec une excellente prestation de sa dernière recrue, Hakim Aiyech, international marocain débarqué de l’Ajax. Confirmation de la classe d’Edouard Mendy :1 but concédé en 6 matches, pour 14 à Kepa lors de ses six dernières sorties, ça change tout !
    Sans imagination, Burnley reste sans victoire.

    DIMANCHE (4 matches)

    §. Southampton est bien l’équipe la plus flamboyante du moment. Menant 0-4 à Villa Park avec deux goals fantastiques sur coups francs des œuvres de Ward-Prowse, les Saints ont levé le pied mais Villa a réagi beaucoup trop tard.

  • Sans trois éléments majeurs, Everton a coulé à Newcastle. Un point sur neuf et la perte du leadership au profit du voisin, zio Carlo non e contento! Sans véritablement bien jouer, les Magpies ont engrangé une troisième victoire.

    § Arsenal a surpris en s’imposant méritoirement à Old Trafford. Sur penalty, certes, mais avec la manière. Arteta semble avoir compris qu’en privilégiant le jeu offensif, ses Gunners étaient capables de remporter des matches. Espérons qu’il ne s’agisse pas d’un one shot. Man U est 15e et OGS plus que jamais sur la sellette.

    § « Thank you very much Mr. Scott » a pensé Mourinho après les décisions scandaleuses prises par le ref et la VAR (Jonathan Moss), tous deux incapables de faire le distinguo entre supercheries et fautes réelles. Orfèvre en la matière, Kane en a profité pour provoquer un péno sur lequel Lallana n’a commis aucune faute, puis multiplier odieusement des simulations. Par contre Trossard a été privé d’un « vrai » penalty, et l’égalisation des Seagulls n’était pas valable. Trois erreurs pour deux arbitres en Premier League, cela fait désordre.

    LUNDI (2 matches)


    § Fulham surprend agréablement en remportant ce match (déjà) à six points. Cette première victoire permet aux Londoniens de damer le pion de très décevants Baggies.

    § Leeds cueilli à froid, 21 secondes après un heading manqué de Bamford  à la 100e… seconde : 0-1 au lieu de 1-0, une différence essentielle qui a conditionné tout le reste de ce match attrayant de la part de Foxes, redoutables à l’extérieur (12/12). Au classement, ils collent aux basques du champion en titre, déjà leader 

                                                                                                         
    @§#§@


POINT DE VUE 
Nous avions déjà (presque) tout entendu mais nous ne sommes sans doute pas encore au bout de nos surprises. Cela n’a pas duré longtemps puisqu’avant l’entame de la rencontre Sheff U – Man City, Ph. H. (VOO) a expliqué que la sonnerie aux morts des deux guerres que l’on entend religieusement dans CHAQUE stade britannique au moment de la Toussaint, était l’hommage rendu à Nobby « Toothless » Stiles, champion du monde 1966 avec l’Angleterre, disparu vendredi. Quelle ignorance des traditions britanniques ! On a vu, sur l’écran de Bramall Lane, la photo de l’ex-feu follet engagé et presque « enragé » de Man Utd, mais il était seulement associé à l’hommage aux soldats tombés au combat et symbolisés par des poppies (coquelicots). Difficile à croire que le commentateur n’avait jamais vu un match disputé outre Manche à l’approche du Remembrance Day !    


                                                                                                       °o0O§O0o°

Ven 30/10 à 21h00
                                                         WOLVERHAMPTON WANDERERS 2 – CRYSTAL PALACE 0

Contrairement à son habitude, Wolverhampton n’a pas attendu la seconde période pour attaquer ! Il s’est mis à l’ouvrage dès le coup d’envoi, se créant à la 8e une première belle opportunité signée Podence, dont la frappe lobée est écartée du bout du gant de Guaita.
Sur le premier mouvement offensif des Eagles, Batshuayi ouvre la marque. Hors-jeu, encore et toujours. C’est son 3e but annulé en autant de matches, toujours pour la même raison. Distraction ou manque de concentration ou de lecture du jeu ? Vous me direz que Morata a vu ses trois goals annulés pour hors-jeu vs le Barça. Lui aussi est coutumier du fait.

Sur le coup-franc qui s’ensuit, Podence déborde sur la droite et centre par-dessus la défense, et Aït-Nouri, dont ce sont les débuts en PL, ouvre le score d’un tir croisé.
Un rien plus tard, c’est au tour de Dendoncker de se mettre en évidence avec une frappe en drop qui s’écrase sur la transversale de Guaita. Unlucky boy !
Mais les Wanderers insistent et doublent la mise via un Podence présent dans tous les bons coups. Pourquoi, diantre, n’affichent-ils jamais les mêmes velléités offensives avant le repos ? Ils viennent de démontrer qu’ils en ont la capacité.
Petit coup de théâtre à la 38e, Mr. Atkinson accorde un drôle de penalty à Palace pour faute (?) de Boly sur van Aanholt. La VAR intervient, mais pas pour revoir la faute, pour déceler un hors-jeu. Atkinson avale son sifflet. Il y a une justice. De toute façon, Palace ne méritait pas de réduire l’écart.
Plus rien ne sera marqué en seconde période, encore largement dominée par des Wolves qui auraient pu alourdir la marque à quatre reprises via Dendoncker, Podence, Raul Jimenez et Traoré. Palace reçut l’autorisation des locaux de montrer enfin quelques actions, sans grand danger pour Rui Patricio.
Un incident va ternir les dernières minutes lorsque Milivojevic tacle violemment Moutinho, lequel vient de monter eu jeu. Toutefois, le Serbe touche le ballon en premier lieu mais, emporté par son élan, écrase la cheville droite du Portugais. Atkinson, qui a laissé l’avantage, est appelé à consulter la VAR et sanctionne logiquement de rouge l’ex-Anderlechtois.  
   
Technique

Huis clos – Ref : Martin Atkinson

Buts (assists) : 18e Aït-Nouri (-) 1-0, 27e Castelo Podence (Neto) 2-0   
Penalty manqué : –
Jaunes : 2 (0-2) van Aanholt, Zaha (CP)
Remplacements : 3 – 3
Exclusion : 87e Milivojevic (CP), directe
Temps additionnel : 1’ + 4’      


Man of the Match 
: AÏT-NOURI (WW)                                     

Belges : Dendoncker (WW) titulaire 90’ ; Batshuayi (CP) titulaire, remplacé 84e ; Benteke (CP) sub, monté 84e                                                                      

Ex-étrangers JPL : Kouyaté (CP) titulaire 90’ ; Milivojevic (CP) titulaire, exclu 87e  

 

Stats du match

Possession : 45 % / 55 %                                            

Tirs au but : 15 – 11         

Dont cadrés : 5 – 2
Corners forcés : 7 – 6                                 

Fautes commises : 13 – 4    


                                                                                                           ∞∞∞∞∞∞∞

Sam 31/10 à 13h30
                                                                              SHEFFIELD UNITED 0 – MANCHESTER CITY 1

Toute petite victoire d’épicier que celle obtenue par les Citizens à Bramall Lane. Une équipe apathique, sans changement de rythme, comme lors d’un match de consolation d’un Tournoi de Pâques pour amateurs, qui n’a pas insisté pour se mettre à l’bri, alors qu’il s’était créé sans forcer une petite dizaine d’opportunités !  A contrario, on a même failli assister à une énorme surprise quand à 19 mins du terme, Rhian Brewster se présentait seul face à Ederson. L’ex-Red tentait une pichenette pour lober le gardien brésilien mais celui-ci anticipait le geste de son adversaire. Cette action sonnait le réveil des Blades qui, via Berge, puis Lundstram, sollicitaient encore Ederson. Tombé dans la facilité et la suffisance, City aurait pu se faire prendre à son propre jeu qui a consisté à vivoter sur ce but d’avance obtenu d’un tir puissant de Walker, servi par KDB. Il est vrai qu’il pouvait peut-être se le permettre face à une équipe qui n’a marqué qu’un but (hors penalties) en sept matches et engrangé un point sur 21.
 

Technique

Huis clos – Ref : Michael Oliver

But (assist) : 28e Walker (De Bruyne)   
Penalty manqué : –
Jaunes : 0 (0-0)
Remplacements : 3 – 2
Exclusion : –  
Temps additionnel : 1’ + 3’        


Man of the Match 
: Kevin DE BRUYNE (MC)                                     

Belges :  De Bruyne (MC) titulaire 90’                                                                     

Ex-étrangers JPL : Berge (SU) titulaire 90’ ; Verrips (SU) sub 90’     

 

Stats du match

Possession : 35 % / 65 %                                            

Tirs au but : 4 – 16          

Dont cadrés : 1 – 8
Corners forcés : 2 – 5                                  

Fautes commises : 14 – 6    

Sam 31/10 à 16h00
                                                                                            BURNLEY 0 – CHELSEA 3

On a longtemps cru que Chelsea allait copier la manière insolente affichée par City un peu plus tôt dans l’après-midi. Après le but du Marocain, ex-Ajacide au quart d’heure, les Blues se sont mis en mode gestion et on n’a plus rien vu d’intéressant pendant plus de 45 minutes. On entrevoyait même la possibilité que Burnley n’égalise à la faveur d’une phase arrêtée, sa seule arme offensive. Mais c’était sans compter sur Kurt Zouma qui, lancé comme un TGV, frappait du front un corner délivré par Mount. Boum, in the back of Pope’s net !
A 0-2, ça sentait plus que le roussi pour des Clarets, impuissants, qui concédaient un troisième but sept minutes plus tard. Ziyech, encore lui, alimentait Werner qui, en signant un 3e but cette saison, rejoint Zouma et Jorginho au top des buteurs Blues.
 

Technique

Huis clos – Ref : David Coote

Buts (assists) : 16e Ziyech (Abraham) 0-1, 63e Zouma (Mount) 0-2, 70e Werner (Ziyech) 0-3 
Penalty manqué : –
Jaune : 1 (1-0) Long (B)
Remplacements : 2 – 3
Exclusion :
Temps additionnel : 1’ + 2’    


Man of the Match 
: Hakim ZIYECH (C)                                      

Belges : –

Ex-étrangers JPL : Beardsley (B) blessé ; Vydra (B) sub 90’                                                                       

 

Stats du match

Possession : 36 % / 64 %                                             

Tirs au but : 5 – 14         

Dont cadrés : 0 – 9
Corners forcés : 3 – 4                                  

Fautes commises : 10 – 15     

                                                                                                       ∞∞∞∞∞∞∞

Dim 01/11 à 13h00
                                                                              ASTON VILLA 3 – SOUTHAMPTON 4

Affiche très intéressante à Villa Park, entre le bourreau de Liverpool, remis à sa place par Leeds le week-end dernier, et Southampton, peut-être l’équipe la plus séduisante du moment car elle développe un jeu à connotation germanique. Confirmant tout le bien que l’on dit d’eux, les Saints menaient allègrement 0-3 au repos. Trois buts sur coups francs. Le premier délivré par Ward-Prowse pour la rête de son double mètre d’équipier danois Vestergaard (0-1), le second directement dans l’axe des 20 m après une faute de Douglas Luiz, et le troisième, à nouveau directement dans l’axe des 16,5 m après une main de Cash à la limite du péno ! Et tout cela le jour du 26e anniversaire du meilleur frappeur de coups francs du royaume.
La seconde période reprenait sur le même schéma et Danny Ings donnait le coup de grâce aux Villans en plaçant pleine lucarne un frappe de toute beauté (0-4). On se demande chaque week-end comment cet attaquant d’une rare efficacité ne s’est pas imposé chez les Reds. Repus, les Saints jouaient trop bas et permettaient à Villa de revenir à 1-4 sur un heading de Mings, puis de se créer une série de possibilités que McCarthy écartait l’une après l’autre. Des tentatives signées Trézéguet (3x), Mings et Grealish. Dans les arrêts de jeu, Villa fit quelque peu illusion quand Grealish plongea pour provoquer un penalty – sur une intervention anodine de Diallo – que Watkins transforma. Puis dans les ultimes secondes, Grealish réduisait l’écart à sa plus simple expression d’un tir croisé des 25 m dans le soupirail de McCarthy. Les Saints n’auraient pas mérité d’être rejoints in extremis.


Technique

Huis clos – Ref : Darren England

Buts (assists) : 20e Vestergaard (Ward-Prowse) 0-1, 33e Ward-Prowse (CF direct) 0-2, 45e Ward-Prowse (CF direct) 0-3, 58e Ings (Armstrong) 0-4, 62e Mings (Grealish) 1-4, 90e+3 Watkins (pen) 2-4, 90e + 7 Grealish (Douglas Luiz) 3-4
Penalty manqué : –
Jaunes : 3 (1-2) Cash (AV) / Ward-Prowse, Diallo (S)
Remplacements : 2 – 3
Exclusion :  –
Temps additionnel : 2’ + 6’       


Man of the Match 
: James WARD-PROWSE (S)                                     

Belges : Engels (AV) sub 90’                                                                     

Ex-étrangers JPL : Trézéguet (AV) sub, monté 29e ; Nakamba (AV) sub 90’ ; Heaton & Wesley (AV) blessés longue durée / Djenepo (S) sub 90’   

 

Stats du match

Possession : 56 % / 44 %                                             

Tirs au but : 19 – 9         

Dont cadrés : 10 – 4
Corners forcés : 11 – 1                                 

Fautes commises : 12 – 17    

Dim 01/11 à 15h00
                                                                                        NEWCASTLE UNITED 2 – EVERTON 1

Changement de décor après le feu d’artifice tiré depuis Villa Park. A St James’, il ne se passe rien.  Il est vrai que les Toffees sont privés de leurs trois meilleurs éléments : Richarlison et Digne, suspendus, et surtout, James Rodriguez, blessé. Don Carlo a également pris ses responsabilités en reléguant Pickford sur le banc et en installant Olsen entre les perches.
Everton n’est plus que l’ombre de l’équipe rayonnante des quatre journées initiales et les Magpies font… du Newcastle avec un jeu attentiste au possible. Après une première mi-temps d’une rare médiocrité, Everton commençait à prendre l’ascendant en amenant un danger, tout relatif, devant Darlow. C’est alors que sur un corner des locaux, André Gomes, en dégageant, toucha légèrement le pied de Callum Wilson. L’ex-Cherry s’effondra en hurlant à la mort. Il paraît que des habitants de Melbourne ont été réveillés par son cri en pleine nuit. Mr Attwell et la VAR accorde un penalty. Bon, contact il y eut, mais le cinéma de Wilson eut mérité qu’on ne l’accordât point. Fier de lui, C. Wilson se relevait immédiatement et convertissait le péno sans demander son reste. Pas du joli-joli tout ça. C’est zio Carlo qui est contento !
Les Toffees tentaient désespérément de revenir dans le match quand, sur un contre, Fraser prenait Mina de vitesse et son tir, dévié par le pied du Colombien, trompait Olsen (2-0). Wilson assurait en poussant le ballon, lequel avait probablement déjà franchi la ligne, dans les filets.

Dans le temps additionnel, Calvert-Lewin qui, 5 minutes plus tôt, venait de louper le 2-1, l’obtenait enfin(91e). Il restait encore 5 minutes d’arrêts de jeu et les Royal Blues espéraient imiter les Villans qui, un peu plus tôt dans l’après-midi, avaient fait mouche à deux reprises en toute fin de match. Il n’en fut rien. Sans vraiment jouer au football, les Magpies remportent leur 3e victoire, tandis qu’Everton reste momentanément 2e malgré son 1/9 !
 

Technique

Huis clos – Ref : Stuart Attwell

Buts (assists) : 56e C. Wilson (pen) 1-0, 84e C. Wilson (-) 2-0, 90e+1 Calvert-Lewin (-) 2-1 
Penalty manqué : –
Jaunes : 7 (2-5) Murphy, C. Wilson (NU) / Mina, Nkounkou, Doucouré, Tosun, Allan (E)
Remplacements : 3 – 3
Exclusion : –   
Temps additionnel : 1’ + 6’        


Man of the Match 
: Callum WILSON (NU) sur BBC. N’importe qui, sauf lui ! Peut-être Olsen (E) ?                 

Belges : –                                                                     

Ex-étrangers JPL : –      

 

Stats du match

Possession : 37 % / 63 %                                             

Tirs au but : 11 – 15          

Dont cadrés : 4 – 4
Corners forcés : 5 – 3                                 

Fautes commises : 9 – 10    


Dim 01/11 à 17h30
                                                                              MANCHESTER UNITED 0 – ARSENAL 1

 

Même si leur classement respectif après 6  journées ne l’indique pas, un match entre sociétaires du Big Six reste toujours un sommet.
Et même s’il s’agit des deux Bigs les plus décevants depuis l’entame de la saison. Au vu des mièvres prestations précédentes de la bande à « Helenio » Arteta, on craignait un nouveau non match, archi-fermé, un duel d’épiciers. Eh bien, battons notre coulpe, il n’en fut rien. Sans être, loin s’en faut, une explication de classe mondiale, match il y eut. Principalement parce que, à la surprise générale, les Gunners ont joué franchement le jeu et, comme par hasard, ont largement pris l’ascendant sur des Devils plus pâles que Reds. Il est vrai que l’atmosphère de Toussaint d’Old Trafford n’était pas spécialement joyeuse. Pensez, en plus du traditionnel hommage aux victimes des innommables boucheries du XXe siècle, la double annonce du décès de Nobby Stiles et du diagnostique de la démence frappant Sir Bobby Charlton, avait plombé ce qui fut jadis le théâtre des rêves.
United ne s’était créé qu’une seule possibilité sur son unique mouvement offensif valable à la 24e, mais Leno, sorti avec à-propos, empêchait Greenwood d’ouvrir la marque contre le cours du jeu.
Emmené par un Thomas Partey, perle ghanéenne fraîchement débarquée de l’Atlético, Arsenal gardait la mainmise sur le jeu, du moins jusqu’à la 69e, moment choisi par Pogba pour accrocher inutilement Bellerin dans la surface. En mal de confiance depuis le début de la saison, Aubameyang profita de l’aubaine en transformant le péno. Voilà qui va faire du bien au buteur gabonais.
Vexé, United pris enfin l’initiative, mais, rompu à ce genre d’exercice défensif, Arsenal tint bon jusqu’au terme de ce qui sera sa victoire de référence. Espérons qu’Arteta ait enfin compris qu’il possède suffisamment de talents pour imposer un jeu qu’il refusait de développer depuis sa prise de fonction.
    

Technique

Huis clos – Ref : Mike Dean

But (assist) : 69e Aubameyang (pen)   
Penalty manqué : –
Jaunes : 6 (3-3) Maguire, Fred, Greenwood (MU) / Holding, Gabriel, Aubameyang (A)
Remplacements : 3 – 3
Exclusion : –
Temps additionnel : 0’ + 4’        


Man of the Match 
: Thomas PARTEY (A)
Belge : A. Pereira (MU) non repris                                                                     

Ex-étrangers JPL : –    

 

Stats du match

Possession : 53 % / 47 %                                            

Tirs au but : 8 – 7         

Dont cadrés : 2 – 2
Corners forcés : 6 – 3                                 

Fautes commises : 12 – 12    

Dim 01/11 à 20h15
                                                                      TOTTENHAM HOTSPUR 2 – BRIGHTON  & HOVE ALBION 1
Technique

Des dix rencontres de la 7e journée, celle-ci est certainement la plus controversée. Celle qui a fait grimper notre tension artérielle à cause d’une succession d’injustices, et d’incompétence arbitrale. Du jeu proprement dit, il n’y a pas grand-chose à retenir. Tottenham a fait du Mourinho, celui des jours les plus sombres de sa carrière, et Brighton a démontré que, sans véritable attaquant de pointe, il allait s’ébattre, comme d’habitude, dans la cave du classement. Même Trossard, très mal alimenté, a été insuffisant, ce qui a permis aux Spurs de produire une prestation, tout en calculs, indigne d’un membre du Top 4, voire du Top 10.
On sait depuis belle lurette que Graham Scott est d’une insigne faiblesse et on se demande comment la PL lui confie encore, de temps en temps, un sifflet. Cela n’échappe évidemment pas à des finauds malicieux de la trempe de Harry Kane, H
øjbjerg ou Sissoko, sans parler de Lamela expert en tromperies, qui en profitent à qui mieux-mieux. Ainsi, le résultat de ce match a-t-il été directement influencé par des décisions arbitrales invraisemblables. Influencé mais pas faussé. Est-ce possible ? Oui car les erreurs d’interprétation de Scott & Moss ont été commises dans les deux sens et n’ont rien changé au résultat. Qui sait toutefois comment aurait évolué le score si le duo en noir avait bien fonctionné ?
Cela n’a pas traîné. Dès la 10e minute, sur un ballon aérien en direction d’Adam Lallana, Kane ne regarde pas le ballon mais prépare son coup en observant la gestuelle de l’ex-Red. Celui-ci saute normalement pour jouer ce ballon de la tête et le Spur vient se coller dos à lui sans disputer le cuir. C’est faute, aggravée, car intentionnelle pour obtenir illicitement un penalty. Donc jaune ! Déséquilibré, dangereusement, Lallana retombe sur Kane. Penalty, confirmé par la VAR. Kane se pince pour ne pas rire et transforme ce qu’il a cherché. « Il a bien joué le coup, c’est très intelligent de sa part » dit le commentateur. D’ailleurs, tous disent la même ânerie alors qu’ils devraient s’en offusquer. La tricherie est devenue la norme. Le joueur honnête, s’il en reste, est un pauvre  c… Très bien, messieurs, continuez. Bientôt sans moi, je n’en peux plus.
Ce n’est pas fini. Scott & Moss ont rapidement l’occasion de racheter leur faute. A la 22e, Trossard s’infiltre dans le centre de la défense londonienne mais est retenu par le bras par Doherty. Re-VAR et rebelote. Imaginons le dialogue de sourds qui s’établit entre les deux refs.
Scott : « T’as vu une faute, Jo ? »
Moss : « Sais pas Graham, suis pas sûr. Fais comme tu veux. »
Scott : « J’ai rien vu, donc on laisse se poursuivre le jeu ? »
Moss : « Yes »
Deux poids, deux mesures.
Le penalty, tout aussi évident fût-il, il fallait encore le convertir mais, dans l’affirmative, les Seagulls auraient égalisé dès la 22e au lieu de le faire à la 56e.
Non, ce n’est pas fini. Car cette égalisation de BHA n’était pas plus régulière que les penalties, celui sifflé et l’autre non-sifflé. Marsh accroche fautivement H
øjbjerg sous les yeux de l’arbitre Scott qui n’intervient pas. Centre et reprise de volée victorieuse de Lamptey. (1-1). Les Spurs, qui veulent bien tricher, ne supportent pas d’être lésés par l’arbitrage et crient au scandale. Nouveau scénario tragico-comique :
« Jo, t’es toujors là ? »
« Yes, Graham. Je pense qu’il y avait faute mais je ne voudrais pas te contredire, tu étais le nez dessus, n’est-il pas ? »
«  Oui Jo, mais suis pas certain. Vais consulter le machin au bord du pitch. »
«  Alors, Graham, tu fais quoi ? »
« Me demande s’il n’y avait pas faute, finalement, mais vais pas me dédire et passer pour un idiot. Vais maintenir le but. T’es d’accord Jo ? »
« Fais comme tu veux Graham, c’est toi le chef. »
On a perdu quatre minutes. Mou fait monter Bale et le Gallois va mettre tout le monde d’accord en marquant dès sa première touche de balle. De la tête. Et voilà comment on écrit l’histoire d’un match. De toute façon, les décisions aberrantes se multipliant chaque journée, et un clou chassant le précédent, on ne parlera plus de ce Spurs – BHA mais bien des prochaines erreurs d’ar… Oups, attention, il faut dire d’appréciation, pas d’arbitrage.     


Huis clos – Ref
 : Graham Scott – VAR : Jonathan Moss

Buts (assists) : 13e Kane (pen) 1-0, 56e Lamptey (Groß) 1-1, 73e Bale (Reguilon) 2-1 
Penalty manqué : –
Jaunes : 3 (2-1) Reguilin, Ndombele (TH) / Burn (BHA)
Remplacements : 3 (1 but) – 3
Exclusion : 
Temps additionnel : 3’ + 6’        


Man of the Match 
:                                       

Belges :  Alderweireld (TH) titulaire 90’ / Trossard (BHA) titulaire, remplacé 74e                                                                      

Ex-étrangers JPL : Ryan (BHA) sub 90’ ; Izquierdo (BHA) blessé longue durée   

 

Stats du match

Possession : 44 % / 56 %                                            

Tirs au but : 9 – 6         

Dont cadrés : 3 – 2
Corners forcés : 4 – 5                                 

Fautes commises : 14 – 13    

                                                                                                         ∞∞∞∞∞∞∞

Lun 02/11 à 18h30
                                                                             FULHAM 2 – WEST BROMWICH ALBION 0

Les Cottagers tiennent leur première victoire, contrairement à leur invité dont le bilan affiche 3 nuls et 4 défaites. Un succès qui n’a jamais fait le moindre doute vu l’absence de velléités offensives de la part de WBA, exceptés un centre-tir de Townsend sur la transversale d’Areola dès la 2e, et un ballon aérien facilement capté par le gardien français à la 66e. Rideau.
La victoire des Londoniens a été acquise en l’espace de quatre minutes. Le premier but sur un centre de la gauche, remise de la tête par Mitrovic vers celle de De Cordova-Reid (1-0). Le second à l’issue d’un une-deux entre le Serbe et Aina, lequel décrochait la toile d’araignée de la lucarne de Johnstone. Somptueuse frappe, imparable !
A la 36e, Grant ne profitait pas d’une perte de balle pour remettre les siens dans la course.
C’est un miracle que WBA n’ait pas encaissé un 3e goal à la 80e sur une action de Cairney. Ce dernier lobait Johnstone mais le ballon était dégagé à même la ligne et, De Cordova-Reid, au rebond, voyait sa frappe détournée (du coude ?) par un autre Baggie.
Un petit bol d’oxygène pour Scott Parker et sa troupe qui cèdent leur place en zone rouge à leur victime du jour.

 
Technique

Huis clos – Ref : Simon Hooper

Buts (assists) : 26e De Cordova-Reid (Mitrovic) 1-0, 30e Aina (Mitrovic) 2-0 
Penalty manqué : –
Jaunes : 5 (3-2) Reed, Lookman, De Cordova-Reid (F) / Gallagher, Sawyers (WBA)
Remplacements : 2 – 3
Exclusion : 
Temps additionnel : 2’ + 3’         


Man of the Match 
: Aleksandar MITROVIC (F)                                     

Belge : Odoi (F) sub 90’                                                                     

Ex-étrangers JPL : Mitrovic (F) titulaire 90’ ; Kamara (F) suspendu ; Kebano (F) non repris    

 

Stats du match

Possession : 45 % / 55 %                                            

Tirs au but : 13 – 10         

Dont cadrés : 6 – 1
Corners forcés : 5 – 2                                 

Fautes commises : 13 – 11    

Lun 02/11 à 21h00
                                                                                               LEEDS UNITED 1 – LEICESTER CITY 4

A quoi tient un résultat ! On joue depuis 100 secondes chrono quand Bamford, l’auteur du hat-trick à Villa Park, place son heading des 5 m en plein dans les bras de Schmeichel. Quel loupé ! Sur le dégagement du gardien danois, et un long ballon de Fuchs, Koch loupe complètement sa passe en retrait vers Meslier. Vardy s’en empare, efface Meslier, et cède latéralement à Barnes qui pousse dans le but vide ! Il s’est écoulé 21 secondes entre ces deux actions de but et la maladresse de Bamford et de Koch va peser lourd dans la balance.
Les Lillywhites accusent le coup. Il leur faudra presqu’une mi-temps entière pour retrouver une certaine lucidité. D’autant qu’à la 21e, les Foxes repassent les plats sur un centre d’Albrighton. Malin comme un singe, Vardy passe devant Koch pour frapper de la tête un envoi que Meslier ne peut que repousser dans l’axe d’où surgit Tielemans (0-2).  Méconnaissable, Leeds est en proie à d’énormes difficultés mais est toutefois sur le point de réduire l’écart (38e) par Bamford isolé devant Schmeichel. Le fantôme de Villa Park, galvaude cette nouvelle opportunité.
Coup de théâtre après 2’15 en seconde période. Dallas veut centrer vers un paquet de joueurs massés devant Schmeichel, personne ne touche ce ballon qui termine sa course au fond du but (1-2). Tout est possible. Dans ce cas précis, les Anglais affirment que le plus dur est fait et qu’un autre goal va suivre. Presque toujours. De fait, c’est ce qui a failli se produire à la 55e. Sur un second ballon, après corner, renvoyé en direction de Pabo Hernandez, le « vet » des Peacocks expédie une frappe sur l’équerre. Plus que l’impression que si elle n’avait pas été légèrement déviée par Bamford, c’était l’égalisation assurée.
A son tour, City se met à douter et pense d’abord à préserver son viatique, sachant que, grâce à la vitesse de son Jamie, la moindre possibilité de contre pourrait faire mouche et clore définitivement le débat.
A la 74e, Eyling s’effondre dans le rectangle sans avoir été touché. Simulation ridicule, d’autant que Mr. Marriner ne siffle jamais qu’avec parcimonie. Toutefois, ce genre de malhonnêteté mériterait un avertissement mais ce genre de comportement antisportif n’est plus jamais sanctionné. Dommage.
Deux minutes plus tard, Rodgers fait monter Cengiz Ünder à la place de l’excellent Harvey Barnes. Comme la semaine précédente, l’Irlandais a l’intention de rédiger le scénario de la fin de l’explication. Il sait que la vélocité de ce Turc arrivé de la Roma, et qui s’entend comme larron en foire avec Vardy, peut faire voler en éclat la défense locale. En moins de temps qu’il ne faut pour l’écrire, Ünder prend la défense d’United de vitesse, cède à Vardy. Caisse ! C’était écrit. A 1-3, la messe est dite sauf que la VAR (tiens, elle est là !) juge bon d’y ajouter une dernière épître pas vraiment nécessaire, en signalant un penalty à André Marriner, lequel avait laissé jouer. Un péno provoqué par Maddison qui, en pivotant sur lui-même, avait pris soin d’accrocher le pied de son adversaire. Puisque cette arnaque prend à chaque fois, pourquoi s’en priver ? De plus cette pseudo faute était commise à l’extrême limite de la surface. Pas de quoi en faire un fromage. Mais Marriner, ne voulant pas déplaire à son collègue du Stockley Park accorda aux Foxes ce coup de réparation que Youri s’empressa de transformer et d’ainsi signer un doublé.  Quatrième victoire away de rang, un peu forcée au niveau des chiffres, pour des Foxes qui viennent se replacer dans le sillage immédiat des Reds.
Par sa vitesse d’exécution et l’art de pratiquer le contre, ce Leicester fait indubitablement penser à l’équipe championne de 2015-16.
En mieux !

Technique

Huis clos – Ref : André Marriner

Buts (assists) : 3e (121e sec.) Barnes (Vardy) 0-1, 21e Tielemans (-) 0-2, 48e Dallas (Harrison) 1-2, 76e Vardy (Ünder) 1-3, 90e+1 Tielemans (pen) 1-4 
Penalty manqué : –
Jaunes : 2 (1-1) Dallas (LU) / Thomas (LC)
Remplacements : 3 – 3 (1 assist)
Exclusion : –
Temps additionnel : 3’ + 4’        


Man of the Match : Jamie VARDY (LC)                                     

Belges : Tielemans (LC) titulaire 90’ ; Praet (LC) titulaire, remplacé 63e ; Castagne (LC) blessé                                                                     

Ex-étrangers JPL : Ndidi & Evans (LC) blessés    

 

Stats du match

Possession : 67 % / 33 %                                            

Tirs au but : 11 – 10         

Dont cadrés : 4 – 8
Corners forcés : 10 – 3                                 

Fautes commises : 9 – 5    
                                                                                                            @§#§@

Les Belges reprennent des couleurs:

Buts belges 2 : Youri Tielemans, le 0-2, et le 1-4 sur penalty, pour Leicester à Leeds.
Assist belge 1 : Kevin De Bruyne pour Walker qui inscrit l’unique but de Sheffield Utd – Man City  

Belge « Man of the Match » 1 : Kevin De Bruyne (Man City) à Sheffield  





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