J9 PL: les 9 autres matches

Published by Michel Mawet on

9e JOURNEE PREMIER LEAGUE 2020-2021

 

 

LES 9 AUTRES MATCHES

 

GRANDES LIGNES

# Grâce à son indiscutable succès à St James’, Chelsea s’empare momentanément du leadership.

# Brighton crée la surprise en s’imposant à Villa Park. Michael Oliver est revenu sur sa décision d’accorder un péno aux Villans qui auraient pu arracher le partage.

# Leçon d’efficacité des Spurs de Mourinho sur des Citizens dominants mais stériles. Tottenham dame le pion à Chelsea et, à son tour, s’installe à la première place.

# David Coote imite Michael Oliver en accordant un péno pas évident à WBA et en changeant d’avis après avoir consulté le moniteur. Dans la foulée, il siffle un autre penalty douteux en faveur de Man Utd. Johnstone arrête l’envoi de Bruno Fernandes mais Coote le fait retirer pour faute de pied du gardien des Baggies. Bruno Fernandes le convertit pour offrir un misérable succès à des Red Devils poussifs.

# Everton met un terme à sa série noire, West Ham confirme away, Arsenal vole deux points à Leeds, Palace et son attaque belge échouent à Turf Moor où les Clarets remportent enfin une première victoire.

# La 9e journée s’est clôturée sur un Wolverhampton – Southampton d’excellente facture qu’aucun des protagonistes ne méritait de perdre.
 

                                                                                                      °o0O§O0o°
Sam 21/11 à 13h30
                                                        NEWCASTLE UNITED 0 – CHELSEA 2

Pensée émue pour Ray Clemence, l’ex gardien des Reds, puis des Spurs, que nous avions admiré deux décennies durant. C’était avant-hier…
Privés de Callum Wilson, leur meilleur buteur, et de Jonjo Shelvey, celui de la saison dernière, sur le banc, les Magpies ne partaient pas favoris de ce choc face à la meilleure attaque de PL. Les hommes du Bridge s’alignaient dans un équipement, « 
all orangey/purple », shocking pour certains. Cela ne les empêchait pas d’alerter deux fois Darlow, déterminant sur ces coups-là, dès le kick-off. La 3e opportunité était déjà la bonne. Sur une phase de corner donné de la droite, Mount centrait au cordeau et Federico Fernandez touchait malencontreusement le cuir dans la direction opposée (0-1). Un own goal qui aurait de toute façon été concrétisé par Chilwell. Les Londoniens surfaient sur leur lancée sans éprouver de résistance de la part de leur hôte, semblant déjà résigné. « Tout le monde s’ennuie, Chelsea joue seul », dit justement B. T. sur VOO. Vrai, on assiste à un long cavalier seul des Blues qui, à la demi-heure, auraient pu mener 0-3, voire 0-4, sans deux saves de Darlow et l’imprécision de Werner.
La première action offensive des Magpies survenait à la 31e et on était près d’une égalisation contre le cours du jeu. Sonnait-elle le réveil des locaux ? Pas vraiment, mais Chelsea serait bien inspiré de se mettre rapidement à l’abri.

Hélas pour ses fans dont notre ami Malc, Chelsea poursuivait son « opération gaspi » à la reprise. Il aurait dû ajouter deux unités en l’espace de quelques minutes mais pour ce faire, il aurait fallu qu’il haussât le rythme.
Pire, il s’en faut d’un rien pour que, sur un mauvais renvoi de Zouma, Hayden seul à 9 m de Mendy, n’égalise, mais il place au-dessus. Quelle maladresse. Dans la foulée, c’est Joelinton qui loupe le 1-1. Steve Bruce réussit son pari, Chelsea s’est endormi.
Sans doute piqués au vif, les Londoniens affichent subitement un sursaut d’orgueil et sur une remontée rapide du terrain de Werner, celui-ci cède intelligemment à Abraham qui conclut (0-2). Peut-on affirmer que c’est plié ? Non, rien n’est jamais joué. Pour preuve, à la 73e, une frappe de S. Longstaff s’écrase sur la transversale de Mendy. L’ex-Rennais sera encore alerté par Almiron à la 80e mais s’interposera sans difficulté. Ce succès propulse Chelsea à la 1re place du classement provisoire, devant Leicester. Mais ce n’est qu’un début des bouleversements à venir.


Technique

Huis clos – Ref : Craig Pawson

Buts (assists) : 10e Fernandez (own goal) 0-1, 65e Abraham (Werner) 0-2
Penalty manqué : –
Jaunes : 2 (2-0) Hayden, Murphy (NU)
Remplacements : 3 – 3
Exclusion : –  
Temps additionnel :  1’ + 3’     


Man of the Match 
: N’Golo KANTÉ (C)                                                                            

Belges : –                                                                     

Ex-étrangers JPL : –     

 

Stats du match

Possession : 29 % / 71 % (au repos : 21/79)                                        

Tirs au but : 7 – 14         

Dont cadrés : 1 – 3
Corners forcés : 7 – 4                                 

Fautes commises : 11 – 12    

Sam 21/11 à 16h00
                                                      ASTON VILLA 1 – BRIGHTON & HOVE ALBION 2

Villa perdait Ross Barkley dès son premier touché de ballon après quelques secondes. L’hécatombe se poursuit. On enregistre 42 % de blessés en plus par rapport aux autres saisons en PL. Le calendrier démentiel imposé aux joueurs n’a pas fini d’attiser la polémique à cet égard. Rappelons qu’il n’y aura point de trêve hivernale cette saison outre Manche… Après une domination initiale et soutenue des Villans, BHA crée la sensation en ouvrant la marque contre le cours de jeu. Parti de son camp, Welbeck prend la défense locale de vitesse et bat Martinez d’une pichenette remarquable (0-1). Son premier but pour les Seagulls. L’ex-gardien des Gunners n’avait pas encore vu le ballon de près.
A la 19e, Trezeguet galvaude l’occasion d’égaliser après un effort de Watkins. Il s’y reprend à deux fois, après un premier tir contré, il place légèrement au-dessus du but de Ryan.
Le scénario reste identique : pression stérile de Villa et reconversions rapides extrêmement incisives de BHA via le redoutable trio composé de Welbeck, Maupay et Lamptey. A la 24e, une tentative de Traoré frappe la base du poteau de Ryan.
38e : sur un coup franc de Grealish, Mings émerge de la tête et Ryan, lobé, dégage du pied à même la ligne. La montre de Michael Oliver a failli vibrer. Puis c’est au tour de Watkins de manquer de peu la cible. Brighton plie mais ne rompt point à l’issue d’une première période complètement débridée et particulièrement spectaculaire. Le marquoir aurait pu indiquer 4-3 mais c’est 0-1. « Un vrai match de Cup », estime avec justesse Garth Crooke (ex-Spurs, analyste BBC).
Villa repart en trombe, il lui suffit d’une minute pour égaliser via Konsa à la réception d’un coup franc magistralement délivré par Traoré (1-1). Mérité, les Villans affichaient 10 tentatives à 3 au repos. Alors que l’on voyait Villa poursuivre sur sa lancée, c’est BHA qui reprend l’avantage sur un superbe mouvement concrétisé par Marsh dans l’angle opposé (1-2). « Unexpected », mais presque confirmé à la 74e, quand une double tentative Maupay – Welbeck échoue de peu. Les Seagulls renforcent leur défense avec comme objectif de tenir jusqu’au terme du débat.
Fin de match mouvementée truffée de fautes simulées, mauvais gestes, exclusion de Lamptey (qui ne jouera pas vs Liverpool) et un penalty généreux pour faute de March sur Trezeguet. Michael Oliver va consulter la VAR et revient sur sa décision. Bien vu. Finalement, on joue 6’40 de temps additionnel et Brighton repart avec la totalité de l’enjeu.
 

Technique

Huis clos – Ref : Michael Oliver

Buts (assists) : 12e Welbeck (Lallana) 0-1, 47e Konsa (Traoré) 1-1, 57e March (Groβ) 1-2
Penalty manqué : –
Jaunes : 5 (2-3) Targett, Grealish (AV) / Bissouma, Lamptey x 2 (BHA)
Remplacements : 3 – 3
Exclusion : 90e+1 Lamptey (BHA), 2e jaune.
Temps additionnel : 1’ + 4’       


Man of the Match 
: Danny WELBECK (BHA)                                      

Belges : Engels (AV) blessé / Trossard (BHA) blessé                                                                   

Ex-étrangers JPL : Trezeguet (AV) titulaire 90’ ; Nakamba (AV) sub 90’ ; Wesley & Heaton (AV) blessés longue durée / Ryan (BHA) titulaire 90’ ; Izquierdo (BHA) blessé longue durée.

 

Stats du match

Possession : 55 % / 45 %                                            

Tirs au but : 15 – 7          

Dont cadrés : 4 – 3
Corners forcés : 12 – 3                                 

Fautes commises : 5 – 18     

Sam 21/11 à 18h30
                                                            TOTTENHAM HOTSPUR 2 – MANCHESTER CITY 0

Alors que Sterling et Agüero d’un côté, Bale de l’autre sont sur leur banc respectif, on débute par une minute d’applaudissements en hommage à Clemence. RIP Ray. Pas vraiment le temps de s’installer dans son fauteuil pour voir Tottenham prendre l’avance sur une somptueuse ouverture de Ndombele vers Son. Le Coréen devance la sortie d’Ederson en glissant le cuir entre les jambes du Brésilien. Par leur placement, Laporte et Cancelo semblent porter une part de responsabilités. Le match est lancé plus vite que prévu et on ne va pas s’en plaindre. Alors que City réagit, les Spurs doublent la mise (14e) sur une autre superbe action Son – Kane, mais le but est justement refusé pour hors-jeu de l’Anglais.
La pression des Citizens s’intensifie mais l’organisation défensive « mourinhesque » paraît infranchissable. Pour l’heure, en tout cas.
Mais elle craque à la 27e sous les coups de boutoirs de Citizens déchaînés. Servi par Gabriel Jesus, Laporte prend sa revanche. TH réclame une faute de bras du Brésilien. Mr Dean va juger sur pièce et invalide ce but. Déjà le 2e de la soirée.
City est bien installé dans son match et cela arrange les Spurs qui misent sur les reconversions rapides, domaine où le tandem Don – Kane excelle. Hormis deux ou trois contres, il n’y a qu’une équipe sur le terrain mais elle ne parvient pas à se créer des opportunités franches. D’ailleurs, Lloris n’a été sollicité qu’une fois en 40 mins alors qu’une frappe de Jesus frôle le montant. Si la défense londonienne composée de neuf défenseurs en perte de balle tient le coup, on peut craindre pour l’équipe de Guardiola en mal de concrétisations.
Inlassablement, dès la reprise, Man City remet l’ouvrage sur le métier mais se heurte à un double mur.
Suite à un coup franc, Son efface Ederson mais pousse son ballon beaucoup trop loin et galvaude l’occasion de tuer le match. Ce n’est que partie remise, deux minutes plus tard, perte de balle de Mahrez, Toby relance dans l’axe et les Spurs se retrouvent à quatre contre trois. Kane ouvre à gauche vers Lo Celso, entré au jeu 35 secondes plus tôt. L’Argentin trompe Ederson à son premier touché de ballon (2-0). Quelle injustice mais quelle leçon d’efficacité et quel coaching du Portugais.
Pas fini… City se rue à nouveau vers l’avant où l’attendent neuf maillots blancs – dont un exceptionnel Alderweireld – qui n’ont pas commis la moindre erreur. En vain, les Spurs gèrent facilement cette situation, insoutenable pour tout autre équipe. Il suffisait de citer le nom de Diable pour que notre Toby sorte sur blessure. Ce qui ne change rien au système prôné par Mou.
Un quidam pose cette question sur le site BBC : « Était-ce vraiment le moment de prolonger de deux ans le contrat de Guardiola ? ».
Cinq heures après la prise de pouvoir de Chelsea, c’est au tour de Tottenham de passer en tête au classement. Et ce jeu de saute-moutons n’est certainement pas terminé.

Technique

Huis clos – Ref : Mike Dean

Buts (assists) : 5e Son Heung-Min (Ndombele) 1-0, 65e Lo Celso (Kane) 2-0
Penalty manqué : –
Jaune : 4 (2-2) Sissoko, Kane (TH) / Ruben Dias, Torres (MC)
Remplacements : 3 (1 but) – 2
Exclusion :
Temps additionnel : 2’ + 3’      


Man of the Match : Harry KANE (TH)                                    

Belges : Alderweireld (TH) titulaire, remplacé sur blessure à la 81e / De Bruyne (MC) titulaire 90’                                                                   

Ex-étrangers JPL : –    

 

Stats du match

Possession : 34 % / 66 %  (au repos : 31/69)                                      

Tirs au but : 4 – 22         

Dont cadrés : 2 – 5
Corners forcés : 0 – 10                                

Fautes commises : 13 – 19   

Sam 21/11 à 21h00
                                   MANCHESTER UNITED 1 – WEST BROMWICH ALBION 0

L’occasion pour les Red Devils, sans Pogba, de remporter un premier succès à Old Trafford (1/12).
Premier danger, dès la 2e, pour Sam Johnstone, formé à Man Utd, qui détourne une tête croisée de Martial au premier poteau, à la réception d’un service de Bruno Fernandes sur coup franc. Le même gardien réalise un save somptueux sur une reprise des 10 mètres de Martial, (re)servi par le même Fernandes.
WBA met enfin le nez à la fenêtre, à la 21e, via Grant dont le tir, légèrement, dévié est sorti par de Gea.
Bien que J. C. s’émerveille devant un MU… génial et somptueux (!?), on est loin de la rencontre précédente en termes de qualité et, surtout d’intensité. Nouvelle intervention de Johnstone qui devance une reprise de Martial à la 36e. United accélère le rythme mais les Baggies résistent sans jamais paniquer. Mieux, ils ne passent pas loin de l’ouverture du score quand, sur corner à la 43e, Bartley place un heading juste au-dessus de la transversale de de Gea. En tenant le 0-0 au repos, West Brom met encore davantage de pression sur OG Solskjǣr dont la tête ne tient plus qu’à un fil.
Sur la première attaque de la reprise, Gallagher est accroché par Bruno Fernandes. David Coote, l’homme de la VAR du Merseyside derby, siffle penalty pour les Baggies (48e) et va consulter le moniteur avant de changer d’avis. C’était léger et Gallagher a commis l’erreur d’en remettre une couche. Dommage pour WBA. Le remake du scénario du match de Villa.
Un peu plus tard (53e), une frappe de Mata trouve le coude d’Ajayi qui lui tournait le dos, et là, Mr Coote n’hésite pas : penalty ! Nous ne l’aurions jamais sifflé ! Johnstone arrête l’envoi de Bruno Fernandes sur sa gauche mais c’était trop beau. Mr. Coote le fait retirer, le gardien n’avait plus les pieds sur sa ligne. Juste. Bruno Fernandes change de côté et ouvre le score (1-0). Quasi mesquinement. Jusque-là, on a passé plus de temps sur la VAR que dans le jeu effectif sur le terrain en 2de mi-temps ! Un péno sifflé puis annulé, et presque dans la foulée, un autre accordé, arrêté, retiré et marqué. Lamentable ! Depuis le début de la saison passée, United a marqué 13 des 18 pénos lui accordés parfois très généreusement. Un total qui pèse 16 % de ses réalisations !
La réussite est décidément du côté des Red Devils, une frappe de Robinson s’écrase sur la barre de de Gea (65e). La poisse pour les promus. Peu après, Sam Johnstone se détend pour détourner une frappe de près de Rashford qui devait faire mouche avec un peu plus d’application. De quelconque, le niveau du jeu deviendra brouillon et ceux qui ont regardé un film ou lu un bouquin n’ont assurément rien perdu.

Technique

Huis clos – Ref : David Coote

Buts (assists) : 56e Bruno Fernandes (pen)
Penalty manqué : 55e Bruno Fernandes (arrêt Johnstone, lequel n’avait plus les pieds sur sa ligne : à retirer)
Jaunes : 2 (1-1) Cavani (MU) / Gallagher (WBA)
Remplacements : 3 – 3
Exclusion :
Temps additionnel : 1’ + 4’     


Man of the Match 
: Sam JOHNSTONE (WBA)                                     

Belges : A. Pereira (MU) non repris                                                                  

Ex-étrangers JPL : –    

 

Stats du match

Possession : 64 % / 36 %                                             

Tirs au but : 17 – 7         

Dont cadrés : 7 – 2
Corners forcés : 8 – 2                                

Fautes commises : 12 – 17    
:     

                                                     ∞∞∞∞∞∞∞

                                                           FULHAM 2 – EVERTON 3

Les Toffees saluent la rentrée de Richarlison après trois matches de suspension. Le Brésilien ne tarde pas à faire parler de lui. En bien, une fois n’est pas coutume. On joue à peine depuis 30 secondes, lorsqu’il déborde sur la gauche, adresse un centre cafouillé par un défenseur londonien et Calvert-Lewin n’a plus qu’à pousser le ballon au fond. (0-1). Sa 9e rose plantée en autant de sorties.
En croquant sa reprise, De Cordova-Reid manque une très belle possibilité d’égaliser à 13e, mais les Cottagers insistent et l’obtiennent méritoirement deux mins plus tard par le même Jamaïcain, lequel conclut après un une-deux d’avec Cairney.
Le premier save de ce « Sunday early kick-off » est l’œuvre d’Areola à la 21e. L’ex-dernier rempart du PSG se détend sur sa gauche pour sortir une frappe de Richarlison qui aurait fait mouche. Entretemps (17e), Calvert-Lewin s’était vu refuser une 10e réalisation pour un hors-jeu indiscutable. Malgré le but d’ouverture, Fulham s’est bien repris et affiche une belle vivacité.
Et pourtant, c’est Everton qui marque à la 27e. Une superbe combinaison Iwobi-James Rodriguez-Digne. Le centre de Français trouve l’inévitable Calvert-Lewin (1-2). L’avant-centre des Toffees dépasse Son Heung Min en tête du classement des buteurs (10).
Six mins plus tard, les Toffees alourdissent l’addition comme à l’entraînement. Effort individuel de James Rodriguez qui va chercher Digne à proximité du corner gauche. Son nouveau centre impeccable est propulsé dans les filets par la tête de Doucouré (1-3). Too easy ! Cela sent le roussi pour les Cottagers, une fois de plus très naïfs en défense. Areola retarde l’hécatombe en s’interposant à deux reprises, dans les 5 dernières minutes avant la pause, devant Richarlison et James Rodriguez. Tout est quasi dit lorsque les protagonistes rentrent provisoirement à leur vestiaire respectif, la dernière demi-heure ayant davantage ressemblé à un jeu du chat et de la souris qu’à un match de PL.
On attendait la montée de Mitrovic dès la reprise mail il faudra patienter quelque peu. Trop souvent lymphatique, l’international serbe n’en mobiliserait pas moins un, voire deux défenseurs. C’est Cairney qui fait les frais de la montée de l’ex-Anderlechtois à la 57e. Dix minutes plus tard, Loftus-Cheek, monté lui aussi est involontairement accroché dans la surface. Penalty. Importantissime pour Fulham qui a loupé le dernier (Lookman) et laissé échapper un point à West Ham à la 97e, sans parler du raté de Mitrovic à Sheffield qui avait coûté un autre point aux Cottagers ! Cavaleiro prend ses responsabilités, s’avance et glisse en frappant le cuir. Sa frappe survole la cage de Pickford. « Unbelievable ! » Troisième péno loupé su quatre.
Mais les Londoniens n’abdiquent pas, dans la minute qui suit ils prennent leur revanche sur le sort en réduisant l’écart à une simple unité. Une frappe de Lotus-Cheek, servi par un centre de Lookman, est déviée par Mina hors de portée de Pickford (2-3). La montée de l’ex-Blue a modifié la physionomie de cette partie. Pourquoi Mr Scott Parker, lui et Mitro, avaient-ils été maintenus si longtemps sur le banc ? Mystère. Maintenant, Fulham dispose d’une vraie attaque. Toutefois, cela ne suffira pas malgré cinq minutes d’arrêts de jeu. Everton renoue avec la victoire.

Technique

Huis clos – Ref : Andy Madley

Buts (assists) : 1re (42 secondes) Calvert-Lewin (-) 0-1, 15e De Cordova-Reid (Cairney),  27e Calvert-Lawin (Digne) 1-2, 33e Doucouré (Digne) 1-3, 70e Loftus-Cheek (Lookman) 2-3
Penalty manqué : 68e Cavaleiro (F) au-dessus
Jaunes : 2 (2-0) De Cordova-Reid, Robinson (F)
Remplacements : 3 (1 but) – 2
Exclusion : –
Temps additionnel : 2’ + 5’     


Man of the Match 
: Dominic CALVERT-LEWIN (E)                                    

Belges : Odoi (F) sub 90’                                                                    

Ex-étrangers JPL : Mitrovic (F) sub, monté 57e ; Kebano (F) non repris   

 

Stats du match

Possession : 53 % / 47 %                                            

Tirs au but : 14 – 9          

Dont cadrés : 6 – 7
Corners forcés : 2 – 5                                 

Fautes commises : 14 – 10    

Dim 22/11 à 15h00
                                                SHEFFIELD UNITED 0 – WEST HAM UNITED 1

Révélation du dernier exercice, Sheffield Utd reste sur douze rencontres consécutives sans victoire, toutes compétitions, et est affublé d’une embarrassante lanterne rouge, alors que les Hammers n’ont perdu qu’un seul de leurs six derniers matches de PL.
Les Blades prennent les devants en alertant Fabianski dès la 3e. Le Polonais sort du pied un ballon de but de Baldock au premier poteau. Mais peu à peu, les Hammers émergent en imprimant leur propre rythme grâce à un entrejeu dans lequel brillent Rice et Soucek, sans compter Masuaku, inlassable relanceur.
Toutefois, c’est McBurnie qui se crée l’opportunité la plus dangereuse du premier tiers de match. Servi par Baldock, il canonne dans le plafond un ballon que Fabianski détourne. Great save. Ramsdale, son homologue local, se met lui aussi en évidence en écartant une reprise de Coufal à la 29e après un mouvement dessiné par le duo Masuaku-Bowen. A la 34e Soucek, surpris de recevoir un ballon de Haller, galvaude une énorme possibilité de déflorer la marque. Au fil du temps, West Ham s’affirme en tant que grand patron du débat mais ne peut empêcher Sheff U de placer quelques contres menaçants.
Comme à la 41e, quand Fabianski détourne un joli heading de McBurnie sous la latte. On retrouve Baldock à la base de quasi chaque offensive des Blades qui terminent bien la période initiale.
Belle séquence des locaux à la reprise avant que les Londoniens ne reprennent la direction des opérations après la 54e lorsque Ramsdale doit intervenir devant Haller pour garder intacts ses filets. Le Français ne restera pas longtemps sur cet échec puisque, une minute plus tard, il exploitera un tir contré de Fornals pour trouver la lucarne des 15 m. (0-1).
Chris Wilder fait appel à Rhian Brewster pour compléter son faible secteur offensif. C’est le moment ou jamais pour l’ex-Red, invisible depuis son arrivée à Brammal Lane, de prouver qu’il vaut bien un transfert à 24,5 m de livres.
Mais West Ham insiste pour se mettre à l’abri. A la 73e tête de Rice s’écrase sur la transversale de Ramsdale. Imité deux minutes plus tard par McBurnie qui touche du bois, lui aussi, mais dans l’autre camp.
Alors 0-2 ou 1-1 ? Les deux hypothèses sont plausibles. Ce ne sera finalement ni l’une, ni l’autre, le score restera figé. Sheffield reste dernier classé avec un peu enviable 2/27 et non 1/24 comme l’a ressassé J. C.

Technique

Huis clos – Ref : Martin Akinson

But (assist) : 55e Haller (-) 
Penalty manqué : –
Jaunes : 0 (0-0)
Remplacements : 3 – 2
Exclusion :
Temps additionnel : 0’ + 3’       


Man of the Match 
: Declan RICE (WHU)                                 

Belges : –                                                                    

Ex-étrangers JPL : Berge (SU) titulaire 90’

 

Stats du match

Possession : 51 % / 49 %                                            

Tirs au but : 9 – 15         

Dont cadrés : 5 – 3
Corners forcés : 2 – 6                                

Fautes commises : 7 – 6   

Dim 22/11 à 17h30
                                                                  LEEDS UNITED 0 – ARSENAL 0

Le retour de Phillips et la première titularisation de Raphinha sont plutôt des bonnes nouvelles pour les Lillywhites. Lacazette est sur le banc, côté londonien duquel Aubameyang, enfin aligné au centre de l’attaque, n’a marqué qu’un seul but en sept matches, sur penalty ! Le premier tir du match, à côté, est l’œuvre de Ceballos (10e), prêté par le Real Madrid, mais souvent sub. Et la première reconversion offensive de Leeds (12e) voit Bamford, à la réception d’un centre en retrait d’Alioski, frapper en plein sur Leno.
Leeds hausse et accélère son niveau de jeu. Une frappe de Dallas est contrée et la suite d’une offensive bien menée ne donne rien.
Par contre, un centre, probablement manqué de Pépé, heurte la transversale de Meslier, surmonté, à la 21e. Arsenal accentue sa pression, des tirs de Ceballos, puis d’Aubameyang, passent nettement à côté de la cible ? Le jeu reste instable, tout peut se produire et dans les deux sens. Pour preuve, un superbe ballon enroulé de Raphina flirte avec l’équerre du but de Leno (27e).
United joue de mieux en mieux, Leno doit s’employer pour détourner une tentative de Bamford. La première véritable occasion de la partie (31e). Elle est suivie à la 34e d’une reprise de Dallas qui ne cadre pas. Arsenal fait déjà le gros dos et il sera vraisemblablement très compliqué pour Leeds de s’ouvrir une fenêtre de tir.
A ce moment (40e) Arsenal vient de passer le cap de 400 minutes sans marquer un but de plein jeu ! En fin de période des tentatives de Klich, puis de Ayling, survolent la cage de Leno. Comme un ballon enroulé de Pépé à la 44e.
Arteta va-t-il s’obstiner à faire du Mourinho alors qu’il n’a pas à sa disposition les mêmes individualités que celles des Spurs ? Loin s’en faut.
On rejoue depuis 5 mins quand Pépé met son front sur celui d’Alioski, lequel bien sûr en rajoute, et est exclu par Mr. Taylor après consultation du pitchside monitor. Les Gunners vont jouer pendant quasi une mi-temps entière à dix. Arteta fait monter Saka, dont la pointe de vitesse pourrait apporter un plus en reconversion offensive. Comme celle de la 60e quand Aubameyang, servi par le « newcomer », écrase sa reprise.
Save de Leno à la 64e – son 2e déterminant de la soirée – qui détourne d’une main ferme une mine de Dallas. En position de but, Ayling loupe son contrôle à la 70e. Quelle opportunité 18 carats ! Se représentera-t-elle jamais, sachant que Leeds se heurte à un double mur de neuf hommes ? Eh bien, oui, sur une frappe magnifique de Rodrigo (mont& à la 70e) lèche l’équerre à la 76e, puis carrément sur l’équerre à la 80e. Quelle montée au jeu de ce sub de luxe !
Sensation à la 84e : splendide passe de Bellerin vers Saka, démarqué, qui tergiverse et loupe le but du hold-up. Il n’aurait plus manqué que cela même si c’était le scénario écrit par Arteta.
87e : le comble, une tête de Bamford rebondit sur l’intérieur du poteau ! Arsenal joue la montre, Leno puis Saka reçoivent des soins.
Incroyable, après Rodrigo et Bamford, Raphina heurte du bois à la 95e. Le même poteau que ses deux équipiers. Quel malchance pour l’équipe de Bielsa qui manque encore de maturité pour contrer des routiniers comme ces Gunners.


Technique

Huis clos – Ref : Anthony Taylor     

Buts (assists) :  
Penalty manqué :
Jaunes : 3 (3-0) Dallas, Cooper, Phillips (LU)
Remplacements : 2 – 3
Exclusion : 51e Pépé (A), directe
Temps additionnel : 0’ + 5’       


Man of the Match 
: RODRIGO Moreno (LU)                                     

Belges : –                                                                    

Ex-étrangers JPL : –   

 

Stats du match

Possession : 66 % / 34 %                                             

Tirs au but : 25 – 9        

Dont cadrés : 4 – 2
Corners forcés : 5 – 3                                 

Fautes commises : 9 – 8  

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Lun 23/11 à 18h30
                                                         BURNLEY 1 – CRYSTAL PALACE 0

A vrai dire, nous ne nous sommes pas précipités pour nous branchez sur VOO vers 18h24 ! Cette affiche n’avait vraiment rien d’alléchant. Mais cela ne pourrait être plus nul qu’un match de JPL… Tiens, Michy est titulaire ? Ah, d’accord, Zaha a été testé positif à la Covid, that’s why… Pourrait-il, ne fût-ce qu’une fois, retrouver l’efficacité dont il fait toujours preuve avec les DR ? Au commentaire, c’est le jeune Baptiste Reginster que nous apprécions bien plus que certains dinosaures de la chaîne cryptée qui ne relatent plus ce qu’ils voient mais bien ce qu’ils voudraient voir.
Bonne entame de match de la part des Clarets qui inscrivent enfin leur premier but de la saison à Turf Moor. Une action de Gudmundsson, relayée par Jay Rodriguez vers Chris Wood qui bat Guaita à bout portant. Un but totalement pour la pomme de ce bon vieux Cheikhou Kouyaté auteur d’un « terrible » dégagement de la tête. Burnley est virtuellement sorti de la zone de relégation. Une question nous vient à l’esprit : « Pourquoi Shean Dyche n’aligne-t-il pas plus souvent Jay Rodriguez, lequel apporte, selon nous, davantage de solutions offensives que l’Autrichien Ashley Barnes. Mais c’est lui le manager et il connaît certainement mieux ses joueurs qu’un journaliste à la retraite.
Il faut attendre la 20e pour assister à un semblant de mouvement des Eagles, via Riedewald qui alerte van Aanholt. Sans plus. Mais Palace est réveillé et se crée une opportunité 18 carats sur une action menée par Eze. Celui-ci cède à McArthur dont le centre ne peut être repris par Batshuayi. Le centre était-il trop dirigé vers le but ou le Belge était-il trop passif ? Sans doute un peu des deux.
A la 29e, Michy prend ses responsabilités et sa frappe des 20 m ne passe pas loin du poteau droit de Pope. Peut-être sa plus belle action perso de sa 2e saison pour Palace. Les échanges s’équilibrent et c’est au tour de Townsend, de loin le meilleur Eagle, de forcer Pope à se détendre sur une très jolie frappe cadrée à la 38e.
Au repos, les Clarets (54% de possession) ne tiennent pas encore leur premier succès de la saison car ils ont progressivement disparu de la circulation après 20 bonnes minutes. A l’inverse d’un Palace qui, lui, a progressé dans l’autre sens sans pour autant se montrer fringant en l’absence de son homme providentiel.
48e : joli contrôle orienté de Jay Rodriguez qui se retrouve au sol, accroché par Kouyaté à la limite de la surface. Mr. Friend reste de marbre. Faute involontaire mais accrochage quand même. Le match s’emballe et cela n’est pas fait pour nous déplaire, nous allons davantage suivre la rencontre plutôt que lire les déclarations de Klopp à propos du calendrier démentiel de la PL : « Si Sky TV et BT continuent de nous imposer ce rythme, nous allons peut-être terminer la saison avec 11 joueurs. » Pendant cet intermède, Gudmundsson bien isolé par Mc Neil frappe sur la transversale. Il aurait dû mieux faire et mettre Burnley à l’abri.
Une passe en retrait de McNeil aurait dû être exploitée par Batshuayi à la 61e. Seul devant Pope, le Diable frappe sur le gardien. Jermaine Beckford (ex-Leeds) constate sur BBC : « Batshuayi peut redevenir un bon attaquant s’il avait plus confiance en lui mais pour cela il doit se donner un peu plus de peine. » Pas faux. Palace augmente la pression et passe encore très près de l’égalisation sur un tir de Riedewald, contré par Jay Rodriguez.  
Guaita sort loin de sa surface pour intervenir devant Wood. On est aussi près du 2-0 que du 1-1. Le gardien espagnol repasse les plats une minute plus tard sur un heading du même « All White » néo-zélandais. A un quart d’heure du terme, Christian Benteke est prêt à monter au jeu en lieu et place de J. Ayew, invisible. Palace présente désormais une attaque 100 % belge. Ne serait-ce pas la première fois ?
Les Eagles intensifient leur domination mais les Clarets s’arc-boutent devant Pope et tiennent bon jusqu’au terme du débat, bien plus passionnant après la pause. Pour ce faire, il aura fallu une intervention miraculeuse de Pope devant Benteke à la 90e. « Uncle Roy » a le droit d’exprimer sa frustration. Un seul être vous manque…


Technique

Huis clos – Ref : Kevin Friend

But (assist) : 8e Wood (-)
Penalty manqué : –
Jaunes : 2 (2-0) J. Rodriguez, Lowton (B)
Remplacements : 2 – 2
Exclusion : 
Temps additionnel : 0’ + 4’      


Man of the Match 
: Nick POPE (B)

Belges : Batshuayi (CP) titulaire 90’ ; Benteke (CO) sub, monté 77e.                                                                     

Ex-étrangers JPL : Bardsley et Vydra (B) subs 90’    

 

Stats du match

Possession : 46 % / 54 %                                            

Tirs au but : 10 – 15         

Dont cadrés : 4 – 5
Corners forcés : 4 – 7                               

Fautes commises : 13 – 9    

Lun 23/11 à 21h00
                                       WOLVERHAMPTON WANDERERS 1 – SOUTHAMPTON 1

Seule certitude au coup d’envoi, il ne devrait pas y avoir beaucoup de fautes en 9 mins. André Marriner est au sifflet.
Traoré est titularisé pour seulement la 3e fois cette saison. Il se chuchote en coulisse que le torchon brûle entre l’Espagnol et sa direction.
5: le virevoltant Podence s’infiltre dans la défense visiteuse et est balancé par Romeu, orfèvre en la matière. Le mur des Saints renvoie la frappe de Moutinho. Dendoncker est au rebond et son tir est dévié de toute justesse par l’épaule de McCarthy. Le marquoir a chauffé. C’est parti très vite et on passe d’un but à l’autre sans le moindre répit. Le spectacle est au rendez-vous. La réplique de l’équipe de la côte sud survient à la 15e avec un arrêt de Rui Patricio sur une tentative croisée de Walcott, lequel connaît une seconde jeunesse au sein de son club de formation. Le jeu reste rythmé mais les véritables occases sont absentes. Patience, elles vont assurément se produire. Surtout en 2e mi-temps pour les Wolves muets avant le repos lors de 23 de leurs 30 derniers matches. Cas unique dans le football. 
La voici l’occase. A la 30e, quand McCarthy doit s’employer sur une frappe tendue de Traoré. Réaction immédiate des Saints, de nouveau séduisants par leur jeu limpide, avec une frappe d’Armstrong flirtant avec le poteau, alors que Rui Patricio était battu. Mais les Wolves passent tout près de l’ouverture du score sur un coup franc, préparé, et parfaitement exécuté par Moutinho et prolongé par une tête décroisée de Podence que McCarthy parvient à détourner in extremis. Great save. Quelle partie agréable à suivre malgré l’absence de buts. Son niveau atteint largement celui d’une explication au sommet entre membres du Big Six.

Confirmation de la stat évoquée plus haut, c’est la 60e fois en 84 matches depuis sa remontée en PL que WW ne marque pas en première mi-temps ! Son match débute donc maintenant, à la 46e
De fait, les Wolves se ruent à l’assaut de Mc Carthy, lequel doit intervenir sur une tentative de Podence, sur ce qui est déjà la 4e alerte en l’espace de 7 mins pour des Saints restés sereins. Mieux, ils trouvent l’ouverture à la 58e sur une action initiée par Armstrong, en direction de Djenepo qui croise vers Che Adams dont le centre en retrait est repris au second poteau par Walcott (0-1). Clair, net et aussi précis qu’imprévu. Seul devant Rui Patricio, le même Walcott loupera le doublé neuf minutes plus tard. Le tournant de la rencontre.
Puis à la 68e Jimenez rate un contrôle, apparemment facile pour lui, sur un caviar distillé par Moutinho. Rien n’est fait même si Bednarek et Vestergaard veillent au grain, notamment sur les nombreux coups de pied arrêtés qui échoient aux Wolves qui augmente la pression. A tel point qu’un tir de de Raul Jimenez sur le poteau rebondit dans la foulée de Neto (1-1 à la 75e). La 3e place au classement est en train d’échapper à Southampton. WW est vraiment le spécialiste des phases arrêtées qu’il provoque plus souvent qu’à son tour avec l’inoxydable Joao Moutinho à la livraison.
Etonnant Hasenhüttl qui font monter un 3e attaquant dans le chef de Shane Long. Chapeau mais risqué au plus fort de la domination locale. Déchaînés, les Loups menacent encore McCarthy lequel effectue son 8e save sur une frappe de Neto à la 80e. A ce rythme endiablé, les Saints ont peu de chances de ramener un point de Molineux, mais ils ont du répondant et tiendront bon. Aucune équipe ne méritait de perdre cette brillante explication.
Concluons en battant notre coulpe, André Marriner n’a jamais sifflé autant de fautes (27) que ce lundi soir ! 
😊

Technique

Huis clos – Ref : André Marriner

Buts (assists) : 58e Walcott (Che Adams) 0-1, 75e Neto (-) 1-1
Penalty manqué : –
Jaunes : 2 (2-0) Neves, Traoré (WW)
Remplacements : 2 – 2
Exclusion :
Temps additionnel : 1’ + 3’       


Man of the Match 
: Che ADAMS (S)                                     

Belges : Dendoncker (WW) titulaire 90’                                                                    

Ex-étrangers JPL : Djenepo (S) titulaire, remplacé 79e  

 

Stats du match

Possession : 45 % / 55 %                                            

Tirs au but : 20 – 7         

Dont cadrés : 9 – 2
Corners forcés : 7 – 4                                 

Fautes commises : 14 – 13    

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Les Belges absents

Buts belges  : –
Assist belge  : 

Belge « Man of the Match : –




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