J9: Liverpool en démonstration face à Leicester
Des absents???
9e JOURNEE PREMIER LEAGUE
Le rouleau compresseur red est de retour.
L’absence de plusieurs titulaires est quasiment passée inaperçue !
Quel adversaire aurait pu résister à cette tornade ?
Dim 22/11 à 20h15
LIVERPOOL 3 – LEICESTER CITY 0
Lawro’s prediction : Liverpool – Leicester City 1-1
Face à face
# Liverpool est invaincu contre Leicester lors de ses 9 derniers matches de Premier League à domicile. Sept victoires et deux partages, depuis une triste série de trois revers consécutifs à Anfield entre 1997 et 2000.
# Les Foxes n’ont pris qu’un seul point au cours de leurs six dernières confrontations avec les Reds. Leur succès le plus récent date de février 2017, au King Power Stadium (3-1).
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Stats d’avant-match
LIVERPOOL
# Les Reds pourraient établir un nouveau record d’invincibilité du club en alignant une 64e rencontre de rang sans défaite. Leur record précédent (63 matches) s’était achevé le 31 janvier 1981 après une défaite… face à Leicester (1-2)
# LFC a égalé son vieux record du club parmi l’élite en marquant au moins une fois au cours de ses 38 derniers matches à domicile. Ce record avait été établi entre mai 1967 et février 1969.
# Les Reds pourraient devenir le premier club de l’histoire de la Premier League en remportant un 4e match d’affilée après avoir été mené au score.
# Au cours de ses 13 derniers matches en Premier League, Liverpool n’a réalisé qu’une seule clean sheet. A Chelsea, lors de la 2e journée, le 20 septembre dernier (0-2)
# L’équipe de Klopp est celle de PL qui a concédé le plus de goals en première période : 11.
# Diogo Jota pourrait devenir le premier Red de l’histoire à marquer à chacune de ses quatre premières présences à Anfield.
LEICESTER CITY
# Leicester a établi son record historique en engrangeant 18 points après huit matches de championnat, série agrémentée de six succès.
# Les Foxes restent sur une impressionnante série de six victoires d’affilée, toutes compétitions, avec un goal average de 15 à 2.
# City a établi un nouveau record du club avec quatre victoires consécutives en déplacement.
# Le club des East Midlands s’est vu accorder la bagatelle de huit penalties en autant de journées. C’est au moins le double du total de tout autre club de PL. C’est la première fois qu’un club de PL atteint ce nombre si rapidement.
# Une nouvelle réalisation signée Jamie Vardy à Anfield égalerait le record de Thierry Henry en Premier League avec au moins un but marqué lors de cinq matches de rang away.
# Brendan Rodgers a perdu les deux premiers matches disputés contre Liverpool depuis qu’il a quitté Anfield, en 2015, où il avait séjourné pendant trois ans.
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COMPOS
L’POOL : Alisson 6,7/7,8 ; Milner 8,3/8,2, Fabinho 8,1/8,1, Matip 7,9/8,1, Robertson 8,6/8,8 ; Jones 7,7/7,7, Wijnaldum 7,2/7,4, Keita 7,3/7,2 (53e Neco Williams 7,2/6,8) ; Firmino 8,4/8,1 ; Diogo Jota 8,7/8,6 (89e Origi 6,4/5,9), Mané 8,2/7,6 (89e Minamino 6,5/6,0)
Subs non utilisés : Adrian, Tsimikas, Phillips, Clarkson
Manager : Jürgen KLOPP (All)
LEICESTER CITY : Schmeichel ; Fofana, Evans, Fuchs (62e Praet) ; Justin, Tielemans, Mendy, Albrighton, Maddison ; Barnes (62e Ünder) ; Vardy
Manager : Brendan RODGERS (IdN)
Les notes des Reds en bleu, sur 10, sont celles attribuées par les followers du site de la BBC
Les notes en rouge des Reds représentent la moyenne (sur 10) de celles attribuées par les médias anglais (publiées le lendemain du match).
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A l’issue d’une prestation éblouissante, Liverpool rejoint Tottenham au faîte du tableau. Quel hommage envers Ray Clemence de la part de ses deux clubs…
Certains adressent des reproches à Rodgers. L’Irlandais aurait manqué d’ambition. Foutaise !
La vérité est que les Foxes, pris à la gorge dès le kick-off, ont fini par étouffer. Ils ont été dans l’incapacité de passer la vitesse supérieure. Un score de 5-1 eut mieux reflété la physionomie de ce match d’une rare intensité.
Des émotions et des étoiles plein les mirettes.
COMMENTS
Quand l’équipe qui a remporté toutes ses rencontres à la maison (et qu’elle a la possibilité d’établir une nouveau record historique avec un 64e match sans défaite) rencontre celle qui a gagné tous ses matches en déplacement (et qui, en cas de nouveau succès, peut reprendre le leadership de PL), on ne peut assister qu’à un match intense et spectaculaire à souhait.
Pour autant, toutefois, que les protagonistes le désirent. Et c’était le cas.
D’un côté, en l’absence des Salah, Henderson, Alexander-Arnold, van Dijk, Gomez et Oxlade-Chamberlain, soit six titulaires en puissance, les remplaçants voulaient démontrer leur capacité à s’imposer face à des Foxer devenus de véritables « terreurs » des membres du Big Six.
Et de l’autre, un manager qui, il n’y a pas si longtemps, a passé trois saisons à Anfield, donc qui sait combien un match ouvert procure bien davantage de spectacle qu’un non-match dans lequel on laisse volontairement le ballon à l’adversaire pour mieux le prendre en contre. Mais Brendan Rodgers n’est pas Mikel Arteta, il a demandé à ses Foxes de jouer le jeu en affrontant les champions la fleur au fusil. Qu’il en soit remercié. Grâce à la noble attitude de l’Irlandais, le public « fauteuilisé » en a eu pour son argent.
Des esprits chagrins, fans de City, ont manifesté leur mécontentement sur les réseaux sociaux comme sur le site de la BBC : « Aucune équipe ne se déplace à Anfield sans défendre à outrance ».
« Croire que l’on va imposer son jeu et malmener les Reds chez eux, est une hérésie. »
« Rodgers a manqué d’ambition, ses Foxes se sont présentés à Anfield en victimes consentantes.»
Balivernes, messieurs ! Peut-être auriez-vous préféré voir une défense hyper-renforcée, résistant par tous les moyens à la tornade rouge, et, de toute façon s’incliner 1-0 dans les derniers instants d’un énième boring match, comme le propose chaque semaine Arsenal et, de manière plus compréhensible, les quatre ou cinq plus faibles de la Premier League ? Non merci.
On sait que de véritables hold-up, braquages et casses sourient régulièrement aux gangs des terrains, mais c’est toujours au détriment du football et des amateurs du beau jeu. Seuls quelques chauvins écervelés seraient heureux de voir leurs favoris, archi-dominés, l’emporter à l’issue d’une mascarade truffée de gestes antisportifs de tout poil.
Rodgers ne mange pas de ce pain.
Comme d’habitude, relater par le menu les rencontres disputées par les Reds relève de l’exploit. Il faudrait une myriade de pages pour décrire les situations, parfois homériques, se déroulant dans la surface adverse. Partant du principe que chacun de vous a suivi cette superbe explication, nous ne reviendrons pas sur l’incroyable poisse qui a frappé des Reds qui ont touché du bois à trois reprises (Evans, Firmino, Schmeichel) et le sauvetage miraculeux d’Albrighton sur un ballon qui n’avait franchi la ligne de but « qu’ » à 99,9 % de son volume ! Pire encore que celui de Milner à L’Etihad le 3 janvier 2019, alors que nous pensions que cela fût impossible !
La poisse, certes, mais il faut parfois aussi une certaine dose de réussite pour accomplir un exploit.
Tel ce bras de Matip (à 0-0) sur une passe croquée de Maddison après 5 min. Bien que le Camerounais n’ait pas intentionnellement empêché le cuir de parvenir à un partenaire fox, il y avait mouvement du bras vers le ballon et, une grosse majorité d’arbitres aurait accordé un penalty à Leicester.
Tel cet autogoal de carnaval signé Jonny Evans. Sur un corner botté par Milner, l’Irlandais, préoccupé par la présence de Mané dans ses parages et ayant la vue masquée par Fuchs, n’a pas vu arriver le ballon sur sa tête.
Telle aussi cette immense occasion manquée par Harvey Barnes devant le but grand ouvert, quatre mins après l’ouverture du score.
Mais, nous pensons pouvoir affirmer que même si Leicester avait marqué sur ces phases pou évité l’own goal, le force de caractère affichée par les Reds leur aurait indubitablement permis de reprendre rapidement l’ascendant su leur invité de marque.
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Huis clos – Ref : Chris Kavanagh – VAR : André Marriner
Buts (assists) : 21e Evans (own goal, sur corner de Milner), 41e Diogo Jota (Robertson), 86e Firmino (Milner) 3-0
Penalty manqué : –
Jaunes : 2 (0-2) Mendy, Justin (LC)
Remplacements : 3 – 2
Exclusion : –
Temps additionnel : 1’ + 4’
Man of the Match : DIOGO JOTA (LFC)
Belge : Origi (L) sub, monté 89e / Tielemans (LC) titulaire 90’ ; Praet (LC) sub, monté 62e ; Castagne (LC) blessé
Ex-étrangers JPL : Evans (LC) titulaire 90’ ; Ndidi (LC) blessé
Stats du match
LFC/LC
Possession : 57 % / 43 % (au repos : 66 / 34 )
Tirs au but : 24 – 11
Dont cadrés : 13 – 4
Touchés : 763 – 430
Passes : 572 – 428
Tackles : 9 – 14
Dégagements du camp : 15 – 19
Corners forcés : 10 – 3
Hors-jeu : 2 – 1
Fautes commises : 15 – 6